Marseille. Création du Syndicat des activités événementielles pour faire face à la crise du covid-19

«Depuis plus d’un mois, nous, les professionnels des métiers de l’événementiel, subissons de plein fouet la crise du Covid-19 avec le gel complet de nos activités. Nous avons décidé de nous fédérer pour passer cette crise et anticiper la reprise de notre activité, en mettant en place des solutions opérationnelles permettant d’assurer la sécurité des publics accueillis», déclare via un communiqué le Syndicat des activités événementielles (SAE) qui a fédéré en un mois quelque 258 entreprises.

Le Syndicat des activités événementielles (SAE) insiste sur les pertes de chiffre d’affaires qui, à ce jour, «s’élèvent à plus de 136 millions d’euros sur la période de mars à juin 2020». Les signataires de l’appel représentent 2 294 emplois dont 85 % des salariés sont touchés par le chômage partiel, soit 1 957 collaborateurs.
Les priorités pour la filière événementielle sont :
• De laisser l’énergie dans les entreprises en nous libérant d’un certain nombre
d’obligations.
• D’anticiper la sortie de crise avec notamment la mise en place de protocoles sanitaires en fonction des jauges d’accueil. Cela permettra de refaire de l’événementiel en assurant la sécurité des publics accueillis.
Le SAE assure : «Nous travaillons sur ces mesures et souhaitons collaborer avec les institutions à la mise en place de ces outils. Par nature, notre filière a l’habitude de la gestion des risques. Nous avons appris à maîtriser les menaces d’attentat, nous apprendrons à gérer l’aspect sanitaire.» Le vendredi 10 avril, le syndicat a organisé une visioconférence avec Jean-Luc Chauvin, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Aix-Marseille Provence et plus de 50 membres du mouvement. A la suite de cet entretien, «le mouvement a décidé de mettre en œuvre un relevé de besoins pour le soumettre à la CCI et aux institutions afin d’obtenir des réponses concrètes.»
La rédaction

Création du Syndicat des activités événementielles :
La volonté du mouvement est avant tout de protéger les indépendants, les TPE et les PME qui composent majoritairement la filière événementielle et qui courent un risque imminent de faillite si rien n’est fait. «C’est pourquoi, nous constituons un syndicat qui représentera les intérêts de la filière, permettra d’envisager une reprise sereine et sera l’interlocuteur des institutions. Ce syndicat est une initiative née à Marseille avec une vocation nationale, il est porté par Cédric Angelone, de l’Agence Artkom, et Éric Algoud, de Médiacom.

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