Marseille: Gilets jaunes, Collectif du 5 novembre, la colère puis la violence (en images)

Publié le 2 décembre 2018 à  10h39 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  19h23

Marseille vient de connaître, ce samedi 1er décembre, une nouvelle journée sous tension, dans laquelle se mêlaient colère, exaspération, provocation, volonté d’en découdre avec les forces de l’ordre, de casser. Un cocktail particulièrement dangereux, pré-insurrectionnel auquel le Président de la République aura, tant sur la forme que sur le fond, très imparfaitement répondu, semblant bien loin de mesurer l’ampleur du problème.

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
A Marseille, appelaient à manifester le Collectif du 5 novembre, né du drame de la rue d’Aubagne pour «le droit à un logement digne pour tous ». Une marche qui a été rejointe par les «gilets jaunes» en place depuis le matin sur le Vieux-Port. Étaient également présents des militants de la CGT. Ce sont ainsi quelque 15 000 personnes qui ont manifesté dans les rues du centre-ville de Marseille. Si le climat était tendu le matin, avec les gilets jaunes, il n’en a pas été de même l’après-midi avec la Marche. La situation a dégénéré à la nuit tombée lorsque le cortège est arrivé devant la mairie de Marseille. Des affrontements à la fois sur le Vieux-Port et la Canebière ont eu lieu avec les forces de l’ordre, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène. Des sapins ont été brûlés, des décorations de Noël saccagées, des poubelles incendiées, des échafaudages démontés… Sur la Canebière, une voiture de police brûlée, d’autres cassées devant le commissariat de Noailles, plusieurs boutiques, dont celles d’Orange et Lacoste, vandalisées. Vingt et une personnes ont été interpellées, a indiqué la préfecture de police vers 21heures. Présent à Marseille, Jean-Luc Mélenchon a tenu à mettre « l’accent » sur «le petit jeu qui consiste à essayer d’effrayer tout le pays. Il y a des incidents dans un coin de Paris, la belle affaire. Il n’y en a pas, à Marseille, il y en a nulle part ailleurs, donc oublions »…
Michel CAIRE

Diaporama Robert Poulain

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