Marseille-Provence 2013 : Memory of trees de Kathryn Cook au Fort Saint-Jean

Publié le 4 octobre 2013 à  23h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h23

Kathryn Cook, Memory of Trees, Ayse Bal, estimated age 98 ( in 2012) is seen in her home in Agaçli, Turkey ©Katryn Cook /Agence Vu
Kathryn Cook, Memory of Trees, Ayse Bal, estimated age 98 ( in 2012) is seen in her home in Agaçli, Turkey ©Katryn Cook /Agence Vu
Kathryn Cook, Memory of Trees, 2008, children play in the courtyard of the old Ihlasiye Madresesi, or religious school, in Bitlis, Turkey.According to archive documents, Bitlis'spopulation was roughly half Armenian ©Katryn Cook/Agence Vu
Kathryn Cook, Memory of Trees, 2008, children play in the courtyard of the old Ihlasiye Madresesi, or religious school, in Bitlis, Turkey.According to archive documents, Bitlis’spopulation was roughly half Armenian ©Katryn Cook/Agence Vu
Du 4 octobre au 18 novembre le Fort Saint-Jean accueille « Memory of Trees », troisième volet de l’exposition de la série « Les choses de ce côté du monde » qui a débuté le 7 juin 2013 et se poursuit jusqu’au 28 janvier 2014. « Les choses de ce côté du monde », un titre générique pour quatre moments au cours desquels onze photographes et vidéastes proposent leur représentation des contradictions, des oppositions et des lignes de force du bassin méditerranéen. Memory of Trees est la troisième exposition de la série. Du 4 octobre au 18 novembre Kathryn Cook, photographe de l’Agence Vu, réalise un travail sur la mémoire de l’histoire arménienne de 1915 à aujourd’hui, des villages arméniens aux quartiers marseillais. Memory of Trees regroupe ainsi des photographies, des archives et une vidéo de l’artiste. La photographie de Kathryn Cook n’a pas besoin de témoigner. Venue de la presse, on ne sait pourquoi cette photographe américaine souhaite s’atteler au travail du deuil ! En interrogeant les conséquences des événements de 1915, elle tente une impossible représentation de l’invisible souffrance. Elle s’essaye à composer une forme pour le chagrin, à donner une figure à une vieille douleur inexprimée.

Kathryn Cook

Née en 1969 à Washington D.C., Kathryn Cook a grandi à Albuquerque, nouveau-Mexique. Elle réside actuellement à Londres. En 2001, elle est diplômée en journalisme à l’Université de Boulder (Colorado). Elle commence sa carrière professionnelle avec l’agence Associated Press au Panama en 2003, puis quitte l’agence en 2005 pour poursuivre des recherches personnelles et des commandes en freelance en Amérique latine. En septembre 2006, elle s’installe à Istanbul et entame un projet de 7 ans, « Memory of Trees », publié au bec en l’Air en 2013. Son travail a été publié dans la presse internationale, notamment dans le New Yorker, Time, Stern, Le Monde 2, The Independent et le New York Times Magazine.
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 11h à 19h. Nocturne le vendredi jusqu’à 22h. Tarifs : de 5 à 8 euros

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