Marseille: la petite reine est à la fête ce dimanche 1er juin

Publié le 30 mai 2014 à  23h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h51

Un militant Vélo en Ville qui présente le totem des points de convergence, Benjamin Clasen, président de Vélos en ville, une militante et son vélo, Robert Assante pour la ville de Marseille, Jean-Yves Petit, CG13, Philippe Orsatelli, La Maif et Cyril Pimentel, Vélos en ville (Photo P.M.-C.)
Un militant Vélo en Ville qui présente le totem des points de convergence, Benjamin Clasen, président de Vélos en ville, une militante et son vélo, Robert Assante pour la ville de Marseille, Jean-Yves Petit, CG13, Philippe Orsatelli, La Maif et Cyril Pimentel, Vélos en ville (Photo P.M.-C.)
Marseille va se mettre au vert, ce dimanche 1er juin, parce qu’à vélo, on dépasse les autos. Avec une voirie revisitée en une large piste cyclable pour l’événement les petites reines seront à la fête. Et nul ne s’en plaindra surtout pas les cyclistes et encore moins les piétons. Il est vrai que le tout voiture mis en veilleuse notamment sur la Corniche, un dimanche, c’est tout bénef à la fois pour la qualité de l’air, le bruit, le plaisir de se balader sur cet exceptionnel balcon sur la mer. Alors entre amis, en famille ou bien seul (on se fait toujours des amis) tout est mis en œuvre pour que cette 9e édition de la fête du vélo portée par le Collectif Vélos en ville soit une réussite.

«Cette journée dédiée au vélo montre que tout le monde n’est pas obligé de se déplacer de la même manière»

Robert Assante, l’adjoint au maire délégué à l’environnement et au développement durable se réjouit de «ce moment de convivialité, festif pour mettre en lumière le déplacement du vélo en ville, déplacement alternatif. Cette journée dédiée au vélo montre que tout le monde n’est pas obligé de se déplacer de la même manière» Il regrette que les Marseillais aient une approche particulière de l’espace de circulation. «Chacun se voulant propriétaire de son espace et sans partage». Annonçant que «le réaménagement de la voirie intégrera les deux-roues comme déplacement. Il faut mettre les moyens pour trouver des espaces.» Il pense à quelques espaces au rang desquels, Sakakini. « Lorsque la L2 sera livrée, elle va absorber près 100 000 véhicules par jour, d’autres voies vont ainsi être libérées et des aménagements seront possibles pour faciliter la circulation de la voiture, le vélo et les transports en commun».

«Il a fallu une année de préparation, une centaine de bénévoles pour offrir un Marseille comme on aimerait voir tous les jours»

Le vice-président du Conseil général, Jean-Yves Petit, en charge des transports et de l’écomobilité, salue l’excellent travail réalisé par le collectif Vélo en ville, avant de souligner les bienfaits du vélo sur la santé et les problèmes liés à la pollution. Et d’avancer à propos de l’aménagement des infrastructures en direction des vélos : «Si MPM a des projets nous sommes prêts à les cofinancer.» Benjamin Clasen, président du collectif Vélos en ville, après avoir rappelé le rôle de l’association de souligner : « Il a fallu une année de préparation, une centaine de bénévoles pour offrir un Marseille comme on aimerait voir tous les jours. Un espace partagé qui va dans le sens de la protection des plus faibles». En ce qui concerne la journée, son coordinateur Cyril Pimentel évoque une grande parade en trois temps «qui va offrir au vélo la possibilité de se réapproprier l’espace urbain »

«L’édition 2014 propose de nouveaux espaces jamais encore investis par les vélos»

Les convergences d’abord, qui vont permettre de venir à vélo de chaque quartier de Marseille pour rejoindre le départ de la parade. «Sur le même principe que celui des bus cyclistes (départ d’un point principal avec un itinéraire défini et des stations avec des horaires de passage), les parcours de convergences permettront également de faire connaître aux cyclistes occasionnels des endroits insolites». L’édition 2014 propose de nouveaux espaces jamais encore investis par les vélos : la digue du large, une passerelle d’autoroute, le boulevard Sakakini, la L2, le tunnel du Vieux-Port, le Port autonome… Chaque point de convergence étant identifié par des totems. En ce qui concerne la grande Parade, deuxième étape, le départ est prévu à 10 heures du Vieux-Port.

Vélos en ville investira la Corniche Kennedy depuis le marégraphe (Parc Valmer) jusqu’au centre municipal de voile.

Et enfin la dernière étape est celle de la Corniche sans voitures «qui va laisser la place aux piétons, poussettes, rollers et vélos». Arts visuels, animations,et le festival d’ensembles de cuivre «brillants et bruyants» vont transformer cette voie rapide en laboratoire délirant d’appropriation d’espace urbain.Cyril Pimentel de souligner que «la Corniche Kennedy est encore beaucoup trop dévolue à la voiture avec 5 voies et 2 mètres pour les piétons et rien pour les bus. Dimanche, au lieu d’avoir une autoroute en bord de mer on va avoir un balcon.» Et de préciser : «Ce dimanche la Corniche sera bidirectionnelle pour les voitures, 2 voies dédiées. Le basculement se fera à 11 heures et durera jusqu’à 19 heures.» Vélos en ville investira la Corniche Kennedy depuis le marégraphe (Parc Valmer) jusqu’au centre municipal de voile. Tout au long du parcours, un festival dans les abribus; des villages écomobiles, zen, de jeux, de démonstrations de vélo, des essais de vélos bizarres, etc. animeront l’espace. Pour ce qui est des rues empruntées par le cortège, Cyril Pimentel prévient : Elles seront fermées à la circulation mais de manière temporaire puisque elles seront rouvertes juste après le passage des vélos».
Patricia MAILLE-CAIRE
Plus d’infos : Fête du vélo

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