Marseille : le Diocèse invite à son festival des familles « Famiho »

Publié le 27 septembre 2014 à  23h00 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h44

Le Festival des Familles
Le Festival des Familles
La fête en famille (Photo Robert Poulain)
La fête en famille (Photo Robert Poulain)

Dès ce samedi l’on pouvait dire que le Festival des familles, « Famiho » initié par le Diocèse de Marseille, était couronné de succès. Débuté la veille, il doit se poursuivre jusqu’à ce dimanche 28 septembre. Et dès le matin, le public était présent autour des stands. Le Père Raphaël Vincent, prêtre accompagnateur de la Pastorale familiale, de lancer: «C’est surtout un succès parce qu’il y a de la joie, on est heureux d’être ensemble pour vivre ce moment positif sur la famille».
Il avance: «On dit que la famille vit des épreuves mais c’est aussi un lieu refuge, un lieu pour apprendre et pardonner. C’est dans la famille que l’on apprend à vivre en société, qu’on apprend la fraternité, la solidarité ces valeurs dont nous avons tant besoin. Il est clair que ce thème de la famille rejoint une réalité profondément humaine qui interroge le sens de la vie. Et le fait d’être dehors traduit notre volonté de nous adresser à tous».
Il ne cache pas sa fierté : «Il y a déjà eu des manifestations sur la famille mais on peut être fier à Marseille car c’est sans doute la première fois que l’on propose une manifestation aussi dense, qui se déroule en plus sur l’espace public, en cœur de ville. Nous avons d’ailleurs accueilli ce samedi matin des croisiéristes italiens tout étonnés que nous les recevions afin de leur permettre ainsi de faire partie, au moins un temps, de la famille marseillaise». « Et comment ignorer, poursuit-il, qu’on traverse la France, la Méditerranée, pour se retrouver en famille».
Le Père Raphaël Vincent conclura son propos: « Lorsque l’on voit les tragédies actuelles on mesure l’enjeu qui est le nôtre d’apprendre à vivre ensemble. Et, pour cela, il y a peut-être quelque chose à jouer du côté du cœur des gens, de la famille humaine. On peut galvaniser un enfant vers le mal mais on peut aussi l’ouvrir au bien, et le cœur de l’enfant est, j’en suis persuadé, plus sensible au bien ».
Michel CAIRE

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