Métropole Nice Côte d’Azur: Christian Estrosi présente le compte administratif 2018

Publié le 19 mai 2019 à  21h29 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  11h45

Christian Estrosi, maire de la ville de Nice, Président LR de la Métropole Nice Côte d’Azur, vient de présenter, en avant-première le compte administratif 2018 de la Métropole Nice Côte d’Azur. Un document qui permet de constater une diminution des dépenses de fonctionnement alors qu’une augmentation de 1,3% était autorisée. La capacité de désendettement s’élève à 8,3 années alors qu’une durée de 12 ans était autorisée. Et les investissements augmentent de 10%. Ce document doit être voté lors du Conseil de ce lundi 20 mai qui se tiendra à Isola. Christian Estrosi précise : «En 2018, l’objectif de 140 M€ sur le budget principal s’est traduit par un compte administratif à 139,3 millions d’euros de dépenses effectives. Un taux d’exécution dépassant 99% sur le budget principal».

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)

Christian Estrosi rappelle: «Cela fait maintenant 10 ans que nous exerçons les compétences métropolitaines que nous avons décidé de mettre en commun : Transport, Logement, Urbanisme, Assainissement, Voirie, Développement économique, aides aux communes à travers la dotation des solidarités. Pendant ces 10 années, nous avons investi plus de 2 milliards d’euros au service des 49 communes de notre territoire». Et, récemment, «un plan d’investissement de 140M€ par an sur 3 ans a été décidé et un contrat financier signé avec l’État», précise-t-il avant de parler «d’exemplarité» «en allant bien au-delà de nos engagements et de ceux que nous avaient fixés l’État dans le contrat financier». Le Président tient à souligner : «Nous pouvions augmenter nos dépenses de fonctionnement de 1,35 %, nous les avons en réalité diminuées par rapport à 2017. Grâce à la bonne gestion antérieure, l’État nous avait accordé une bonification de 0,15% : nous n’en avons pas fait l’usage. Alors que notre capacité de désendettement devait juste rester en deçà de 12 années, la Métropole est à 8,3 années hors cessions et 7,7 avec cessions». Il en vient à l’investissement pour exprimer sa satisfaction: «Alors que nous étions déjà l’une des premières métropoles de France en matière d’investissement, nous avons encore augmenté ces dépenses de 10 % pour atteindre le niveau historique de 139M€ mis au service de notre territoire et de ses habitants».

«En 1 an, notre autofinancement a bondi de 70 %»

Des résultats qui, indique Christian Estrosi, ont été obtenus tout en améliorant la santé financière de l’institution et en respectant ses objectifs en matière de désendettement : «En 1 an, notre autofinancement a bondi de 70 %, notre épargne nette a augmenté de plus de 50 M€, nous avons désendetté le budget principal de la Métropole de 18 M€ comme nous nous y étions engagés auprès de L’État. Autre élément de bonne gestion, les subventions reçues en 2018 des partenaires de la Métropole se sont élevées à 80 M€. L’État est notre premier partenaire, viennent ensuite la Région, le Département puis l’Europe». Puis, d’en venir à la politique de soutien au pouvoir d’achat. Sur la fiscalité des ménages «nous resterons en 2019 parmi les intercommunalités les moins imposées de France à 417 euros au global par habitant». Concernant la fiscalité des entreprises, «nos taux sont parmi les plus faibles du pays», avance-t-il. Le taux de Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), de 28,88 % est inférieur à la moyenne des Métropoles (29,76 %), et largement inférieur à des métropoles comme Bordeaux (35,06 %), Toulouse ou Montpellier (36,58 %). «Cette fiscalité maîtrisée est accompagnée par des tarifs des services publics stables et des mesures spécifiques en faveur du pouvoir d’achat des habitants de la Métropole et de la ville». Récemment, la métropole a adopté : le ticket à 1 euro de tram pour se rendre à l’aéroport et baisse le coût de l’abonnement transport pour les Séniors imposables, une nouvelle diminution du taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères de 10% à nouveau en 2019 (près de 10 M€ de baisse), une baisse de 4,12 points de la taxe foncière à Nice, la diminution des droits de terrasses pour les commerçants…
Michel CAIRE

Articles similaires

Aller au contenu principal