Michèle Rubirola (EELV): « A Marseille, il y a trois fois moins de toilettes publiques que d’années dans le mandat de Jean-Claude Gaudin. »

Publié le 18 novembre 2016 à  12h08 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h42

(Photo D.R.)
(Photo D.R.)

C’est dans le cadre de la Journée Mondiale des Toilettes ce samedi 19 novembre où L’ONU demande à la communauté internationale de garantir l’accès aux toilettes d’ici à 2030 que Michèle Rubirola (EELV), Conseillère Départementale des Bouches-du-Rhône, ironise « A Marseille, il y a trois fois moins de toilettes publiques que d’années dans le mandat de Jean-Claude Gaudin.» Michèle Rubirola soulignant ici son inquiétude à propos du manque de toilettes publiques et gratuites dans la ville. «Et pour cause, seulement 7 toilettes en libre accès seraient en service dans la cité phocéenne. La Ville de Marseille annonçait en avril 2016, l’implantation à terme en 2017 de 20 à 30 sanisettes.» «Insuffisant», juge l’élue. «Paris dispose d’une toilette publique pour 5 600 habitants. A Marseille, c’est une toilette publique pour 56 000 habitants, dix fois mois. Les Marseillais veulent une ville propre. Des toilettes publiques gratuites seraient un premier pas pour en finir avec les urinoirs en plein air aux coins des rues. » Revêtant sa casquette de Médecin de santé publique, adjointe du centre d’examen de la Caisse Primaire des Bouches-du-Rhône, Michèle Rubirola rappelle qu’«il ne s’agit pas uniquement d’infrastructures pour les besoins touristiques.» et souhaite «voir ouvrir des lieux d’hygiène avec des toilettes, des douches, des espaces d’allaitement, de suivi médical, de prévention et de repos pour garantir la dignité des femmes, des handicapés, des SDF ou encore des migrants.».

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