Mondial La Marseillaise à pétanque : Lauclair, Kalfon et Parisi l’emportent sur Castaldi, Gilliard et Villalonga

Publié le 8 juillet 2013 à  2h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  15h56

Lancer de bouchon du Trophée des artistes par Jean-Louis Bousquet, PDG de la Marseillaise guidé par Michel Montana, président du Mondial (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
Lancer de bouchon du Trophée des artistes par Jean-Louis Bousquet, PDG de la Marseillaise guidé par Michel Montana, président du Mondial (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
Après quelques belles passe d'armes plus tard ... (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
Après quelques belles passe d’armes plus tard … (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
Daniel lauclair, Jean-pierre Kalfon et Claude Parisi l'emportent contre Isabelle Severino, Lord Kossity  et Maurice Caumel en demi-finale. Ils feront de même en finale  (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
Daniel lauclair, Jean-pierre Kalfon et Claude Parisi l’emportent contre Isabelle Severino, Lord Kossity et Maurice Caumel en demi-finale. Ils feront de même en finale (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
Roland Villalonga, Jean-Jacques Gilliard et Jean-Pierre Castaldi , les finalistes malheureux de l'édition 2013 du Trophée des artistes (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)
Roland Villalonga, Jean-Jacques Gilliard et Jean-Pierre Castaldi , les finalistes malheureux de l’édition 2013 du Trophée des artistes (PHOTO PHILIPPE MAILLÉ)

« Tu as gagné ? » « D’abord ça ne te regarde pas », le Trophée des artistes est lancé, seules quelques équipes en ont fini avec le premier tour, mais, déjà, sous le soleil brûlant, il n’y a pas que les boules qui fusent, les bons mots aussi. Judith Waintraub, journaliste au figaro avoue : « C’était formidable, comme d’habitude, j’ai perdu comme d’habitude ». Lorsqu’on lui demande si c’est à la première partie, comme d’habitude, elle rétorque : « non, une fois j’ai joué une ½ finale ». Patrick Brier directeur régional de Ricard lance : « Fanny est un très beau prénom puisque c’est celui de ma fille qui vient d’avoir le Bac… Elle est plus forte que son père, car c’est sur un score lié à ce prénom que je viens de perdre ».
Plus loin un autre joueur craque contre un de ses coéquipiers : « Quand je joue bien, il me dit que je joue bien, quand je joue mal, il me dit que je joue mal, mais je n’ai pas besoin qu’il me le dise pour le savoir ».

A proximité, la conversation interpelle : « Comment, tu te plains de perdre ton pantalon ! Mais dis toi que tu as de la chance, moi, il y a bien longtemps que cela ne m’arrive plus ». Arrive le journaliste Jean-Benoît Vion. La question lui est posée pour savoir s’il avait gagné. Son regard se charge d’étonnement. Il scrute son interlocuteur pour savoir s’il est encore lucide, si un coup de chaleur n’est pas à craindre puis lance : « Ça va pas non. Ils étaient beaucoup trop forts, en 5 minutes l’affaire était réglé ». L’acteur Zinedine Soualem est lui aussi vaincu, pour sa première participation, par un habitué, Hervé Fabre d’Aubespry, le maire de Cabriès. Il connaît ainsi le même sort que Jean-Louis Bousquet, le PDG de La Marseillaise, qui tombe, il est vrai, avec les honneurs contre un redoutable concurrent, André Molino, le maire de Septèmes. Également écarté de la course au trophée, Patrick Bosso, pourtant entouré de Henri Cabel, directeur de La Marseillaise et de Marc Gimenez, responsable régional de la communication de la société Ricard, face à Tex.

Le beau parcours de Samia Ghali

Une équipe semble armée pour naviguer loin puisqu’elle compte, par ordre alphabétique, Avi Assouly, représentant le Conseil régional, Maurice Di Nocera, représentant la mairie de Marseille et René Olmeta, le Conseil général. Une première victoire, rapide, confirme cette impression, mais ils tomberont face à une adversaire redoutable, la sénatrice-maire des 15/16, Samia Ghali, qui sait donner de la voix, la preuve ? Elle a battu au premier tour, Gérome Gallo, le gagnant de « The Voice » qui, à la rentrée, va jouer dans la comédie musicale Christophe Colomb. Elle perdra en ¼ de finale contre Gérard Ferrer, le gitan marseillais qui annonce un nouvel opus pour le mois d’octobre : « Je ne peux rien dire, mais il y aura des créations et des adaptations top secrètes… avant de siffloter les premières notes de la petite musique de nuit ». Soudainement, on entend Jean-Pierre Castaldi exultait : « On est en finale. C’est extraordinaire. Ils étaient plus forts que nous mais Jean-Jacques Gilliard a sorti des boules fantastiques et leur tireur, qui, jusque là, n’avait rien raté, rate, résultat, quatre points pour nous et la victoire. C’est d’autant plus fort qu’avec Roland Villalonga nous sommes trois pointeurs. C’est ma première finale, je suis très fier ».

Un SMS s’affiche : « félicitations »

L’autre ½ finale oppose Maurice Caumel, soutenu par la gymnaste Isabelle Severino, première française médaillée aux championnats du Monde et Lord Kossity, à Daniel Lauclair, Claude Parisi et Jean-Pierre Kalfon. La victoire revient à ces derniers, peu de temps après, Claude Parisi prend son téléphone, un SMS s’affiche : « félicitations » et c’est signé Guillaume Girard Reydet, le patron de Pernod-Ricard en Pologne qui, de ce pays, suivait le concours sur France 3, via internet. Son successeur à la direction nationale des ventes Sébastien Mouquet, savoure : « le 6 c’était mon anniversaire et le lancement du Mondial, je peux dire que j’ai eu une très belle soirée pour l’occasion ». Il apprécie l’événement : « C’est un moment de partage ».

« Je vais enfin pouvoir narguer mes amis à Paris »

Mais l’intensité monte encore d’un cran, c’est l’heure de la finale, suivie par deux spectateurs de choix : Michel Hidalgo et Pape Diouf. C’est l’équipe Lauclair qui l’emporte. Roland Villalonga avoue : « Depuis ma victoire avec Marie-Laure Augry je ne voulais plus participer au Trophée. Cette année on m’a piégé en m’inscrivant et on arrive en finale. Mais là, c’est clair comme Daniel, il nous manquait un tireur pour pouvoir gagner ». Jean-Jacques Gilliard, directeur de l’Espaceculture à Marseille est tout aussi fair-play : « Rien à dire, nous avons perdu contre meilleur que nous, au terme d’une belle aventure ». Jean-Pierre Kalfon ne cache pas sa joie : « Depuis le temps que je joue c’est bien la première fois que je gagne. Jusqu’alors je n’avais pas pu dépasser le deuxième tour. Je vais enfin pouvoir narguer mes amis à Paris. Et puis je suis fier d’avoir marqué le dernier point ».

Daniel Lauclair célèbre sa deuxième victoire, goûte celle-ci : « et puis on est là pour le fun et quel plaisir de jouer contre Jean-Pierre Castaldi, contre Isabelle Severino ». Alors que Claude Parisi, septième victoire, avoue : « Je suis épuisé, je remercie mes équipiers ».

Michel CAIRE

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