Municipales à Aix-en-Provence : Edouard Baldo, tête de liste PS, a présenté sa liste ce mercredi au Centre des congrès

Publié le 30 janvier 2014 à  19h43 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h13

(Photo Anaïs Tourres)
(Photo Anaïs Tourres)
(Photo Anaïs Tourres)
(Photo Anaïs Tourres)
« Nous n’avons pas d’apparatchiks ou de courtisans, mais des hommes et des femmes de terrain, dont l’ambition est de servir la ville et ne pas se servir », a déclaré, ce mercredi soir à Aix-en-Provence, Édouard Baldo, le candidat socialiste aux municipales. Près de 400 personnes s’étaient réunies dans le chaud et cosy amphithéâtre Cézanne du Centre des congrès d’Aix. Une sorte d’immense réunion de famille où grands-parents, enfants, et petits-enfants semblaient être venus se retrouver. A leur entrée dans cette grande salle en gradin, ils s’étaient poussés et bousculés dans une joie et une bonne humeur contagieuse. Les places se faisant de plus en plus rares, certains s’étaient résolus à rester debout, sans mettre moins d’entrain aux longs applaudissements qu’ils avaient réservé à leur candidat.
Dans la salle, l’obscurité se fait. Édouard Baldo monte sur la scène, quelque peu ébloui par l’unique projecteur resté allumé sur son visage. « Citoyens, citoyennes, avouez que cette équipe a de l’allure », affirme-t-il d’une voix grave et éraillée couvrant les hourras de la foule. « Le projet qui est le nôtre, c’est de sortir la ville d’Aix du marasme dans lequel elle est actuellement », poursuit-il. Une sorte d’immobilisme qui ne serait, selon le candidat, que la conséquence « de la politique municipale actuelle », uniquement accaparée « par les intérêts personnels ».
« A Aix, il y a un premier cercle, le cercle de Joissains et de ses amis. Et dans ce cercle, c’est le règne du Moi. La maire sortante a 72 ans et elle refuse même de laisser la place à sa fille », dit alors un vieil homme, à l’oreille d’un étudiant assis à ses côtés.
« Nous voulons la transparence dans la gestion des marchés publics, le respect des citoyens, la démocratie, et surtout, vous me comprendrez le refus des petits arrangements entre amis », assène Édouard Baldo. Hier, l’adversaire semblait tout désigné : Maryse Joissains, maire UMP de la ville et présidente de la Communauté du Pays d’Aix, qui a connu ces derniers jours, quelques ennuis judiciaires. En décembre dernier, elle avait été placée en garde à vue pour trafic d’influence et détournement de fonds publics, dans le cadre d’une enquête sur des emplois présumés fictifs. Ce mardi, Philippe neveu, ancien directeur général des services de la Communauté du Pays d’Aix, a attaqué son ancienne patronne au Tribunal administratif, dans l’affaire des salaires d’Alain Joissains, ancien maire de la ville et mari de Maryse Joissains. L’objectif semble donc tout trouvé pour la tête de liste PS, celui de construire une municipalité irréprochable.
Jean-Jacques Politano, troisième de liste, met, lui aussi, l’accent sur ce point, surtout quand il rend hommage à Noëlle Ciccolini, directrice de la campagne du candidat socialiste, et seconde de liste. « Son père, Félix Ciccolini, maire-bâtisseur de la ville avait inscrit sur le fronton de la mairie, « Éthique », en lettre de feu. Bon sang ne saurait mentir. Tel père, telle fille », conclut-il avec émotion. La liste qui était présentée, ce mercredi, se voulait forte, diverse et dynamique. Mais, c’est plutôt son honnêteté qui a véritablement été mise en exergue par Édouard Baldo et ses colistiers.
Boris Courret

Édouard Baldo avait, le 20 octobre 2013, largement remporté les primaires du Parti socialiste en vue des municipales contre Jacques Lecuivre, avec 1491 voix contre 783 pour son adversaire.

André Guinde tacle gentiment François Hollande

Le conseiller général PS André Guinde, que certains auraient voulu voir proche de la liste conduite par François-Xavier de Peretti et soutenue par le PRG, a exprimé, hier soir, son soutien sans faille à Edouard Baldo. Mais il n’a pas pu s’empêcher de tacler gentiment le Président de la République, François Hollande, qui a reçu ce week-end François-Xavier de Peretti, qui conduit une liste soutenue par Alexandre Medvedowsky. Il s’est étonné qu’«un haut personnage de la République» dont il croit savoir que « l’agenda est chargé»prenne le temps de recevoir un candidat qui n’est pas de sa formation. « Édouard, il faudra peut-être lui demander un rendez-vous. Il doit recevoir tous les Français», a-t-il glissé.
T.N.

Les 50 têtes de liste PS pour les élections municipales à Aix-en-Provence :

Édouard Baldo -Noëlle Ciccolini-Jouffret -Jean-Jacques Politano -Gaëlle Lenfant -Lucien-Alexandre Castronovo- Charlotte de Busschere-Jacques Agopian -Souad Hammal-Hervé Guerrera-Michèle Einaudi-Cyril Di Meo- Roselyne Arnaud Kantor- Kamel Saidi – Anne Matheron- Jean-Michel Bottai- Chantal Davenne- Maxime Plantard-Audrey Gatian-Lionel Charret -Éliane Edino- Thierry Carbonell- Josy Quilichini- Guy Zemmour- Fatiha Arama- Régis Delalande- Béatrice Bendele- Pierre-Olivier Salles- Fadila Midoun – Guy Noël- Fabienne Pons- Jean-Roger Ribaud- Salima A M Coolen- Pierre Soleilhavoup- Anne-Chrystel Fogliani- Alain Honnorat- Kadidiatou Kande- Mathieu Grizard- Anna Gomez Colombani- Denis Aynaud- Martine Perney- Abdourahmane Diallo- Danielle Brondino – Jacques Desideri- Arinna Latz- Jacques Hamard- Virginie Tisserant- Gérard Veryeras- Marie Hugo- Michel Braunstein- Christine Lupo- Antoine Mateudi- Annie Mercadal- Guillaume Ricaud Peretti – Charlotte Lagarde- Laurent Jacquin.

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