Paca: Christian Estrosi engage une action en justice contre une rumeur persistante et malveillante

Publié le 1 novembre 2016 à  21h33 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h41

(Photo Photo Robert)
(Photo Photo Robert)

Depuis trois jours, Christian Estrosi annonce faire l’objet «d’une rumeur persistante et malveillante» faisant état «d’une garde à vue supposée» du Président de Région qui aurait eu lieu «la semaine dernière à Paris ou à Marseille». Une audition aurait aussi concerné «des fonctionnaires ou des collaborateurs de la ville de Nice».
Le président Estrosi indique dans un communiqué : « Depuis trois jours, cette rumeur circule notamment dans les rédactions. Sollicités par plusieurs journalistes notamment ceux de France 3, de Nice matin, du Canard enchaîné et de Médiapart, nous avons démenti à de multiples reprises ces derniers jours le fait que j’ai été auditionné ou placé en garde à vue. Ces informations sont évidemment totalement fausses et malveillantes et relèvent de la calomnie. Elles sont d’ailleurs facilement vérifiables. Elles ne peuvent avoir d’autre but que de me nuire. Parce que j’ai toujours choisi la transparence dans la vie politique et parce que je veux savoir qui et pourquoi on cherche à me nuire, j’engage aujourd’hui une action en justice afin qu’elle puisse déterminer qui est à l’origine de ce mensonge.»
Il rappelle, toujours dans le communiqué: «J’avais déjà dû engager des poursuites contre une rumeur évoquant le mariage supposé de ma fille dans des conditions irrégulières et indiquer qu’elle ne s’était pas convertie à l’islam. Malgré la condamnation d’une militante Front national, cette affirmation mensongère continuait encore de circuler il y a quelques mois. Aussi, je veux dire à ceux qui se prêtent à ce type d’actions politiques que ces méthodes de barbouzes sont lamentables. J’engagerai toutes les actions nécessaires pour mettre fin à ces procédés insupportables dans la vie politique d’où qu’ils viennent et en particulier lorsqu’ils sont instrumentalisés ou relayés par des proches d’un parti politique qui prône la haine, que j’ai toujours combattue et que je continuerai à combattre ».
Christian Estrosi précise joindre à la procédure le tweet d’une militante du Front national qui relaie ce mensonge.

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