Paca: Résultats encourageants dans la lutte contre l’insécurité et la fraude sur le réseau TER

Publié le 10 juillet 2017 à  23h23 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  16h57

Caroline Pozmentier-Sportich, vice-présidente en charge de la sécurité vient de prendre l'international, c'est Philippe Tabarot, vice-président en charge des transport à qui est revenu la sécurité (Photo Robert Poulain))
Caroline Pozmentier-Sportich, vice-présidente en charge de la sécurité vient de prendre l’international, c’est Philippe Tabarot, vice-président en charge des transport à qui est revenu la sécurité (Photo Robert Poulain))

L’ambition de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur de développer une politique de sécurité, notamment dans les TER, formulée dès l’élection de la nouvelle majorité régionale par Christian Estrosi (LR), dans le cadre des engagements de campagne, n’avait pas manqué de soulever quelques critiques. Lors de la plénière à l’Hôtel de Région à Marseille c’est donc avec «un plaisir tout particulier» que la vice-présidente, Caroline Pozmentier-Sportich, a présenté un rapport dressant un premier bilan «de l’une des mesures-phares de notre Majorité en faveur de la lutte contre l’insécurité et la fraude sur notre réseau TER». Une satisfaction justifiée par une baisse significative de la fraude. Elle revient sur «un constat impossible à admettre». Indiquant: «Pour une région dont le réseau TER est utilisé par 40 millions de voyageurs par an, près de 6 700 actes malveillants ont été commis en 2015, un taux de fraude proche de 20%, un record de France. Pour rappel, 1 point de fraude équivaut à 800 000 € de manque à gagner. Or, les fraudeurs sont les principaux responsables des infractions constatées sur le réseau». A partir de ce constat sont nées les Équipes Mobiles d’Intervention (EMI), «véritable task force anti-insécurité et anti-fraude, avec une volonté claire « de ramener des uniformes » dans nos gares et nos trains. Les EMI sont aujourd’hui présents au service des usagers», explique-t-elle. Ces six équipes constituées de 100 agents, se composent pour 60 % d’agents de contrôle SNCF redéployés, et pour 40 % d’agents de police ferroviaire «dont le recrutement a été financé en intégralité par la Région, pour un coût en année pleine de 3,6 M€ auquel s’ajoutent presque 800 000 € pour aménager les locaux des agents en gares de Marseille-La Blancarde et de Nice-Ville.» La vice-présidente de la Région se félicite «du travail déjà accompli». Avançant: «Sur les cinq premiers mois de l’année 2017, ces six équipes ont contrôlé 280 000 voyageurs; rédigé 11 700 procès-verbaux, pour un montant de 1 160 000 €; opéré 14 000 régularisations, pour un montant de 334 000 €, soit environ 30% des résultats de la lutte anti-fraude dans notre Région». Aujourd’hui, annonce-t-elle: «Le taux de fraude a chuté à 15%. C’est encore trop, mais nous sommes encouragés à poursuivre dans cette voie». Insiste sur une volonté «d’une présence humaine accrue sur le réseau» qui s’est traduite par le financement du recrutement de 40 agents de police ferroviaire supplémentaires, au moyen d’un nouvel investissement de 3,6 M€ par an. «Grâce à cet effort, poursuit-elle, presque 140 agents de police ferroviaire agiront d’ici la fin de l’année sur le réseau, contre moins de 60 l’an dernier. S’y ajoutent nos 40 médiateurs et éducateurs et, par extension les agents des forces de l’ordre auxquels nous offrons la gratuité des trajets domicile-travail grâce au Pass’Sûreté -environ 1 500 titulaires à ce jour-. Nous complétons cette politique en multipliant les capacités humaines grâce aux nouvelles technologies dans le cadre d’une stratégie « Smart Région » : vidéo-protection, contrôle automatique des billets, portiques de sécurité …».
Michel CAIRE

Articles similaires

Aller au contenu principal