Port de Marseille Fos : trajectoire financière dans le vert en 2015 et 2016

Publié le 1 mars 2017 à  14h46 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h55

Le Conseil de Surveillance du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM)vient d’approuver les comptes de l’entreprise au titre de l’année 2016. «A mi-parcours du projet stratégique 2014-2018, les mesures de relance portent leurs fruits, notamment celles sur la diversification des trafics et le redressement des équilibres économiques», avance le GPMM

(Photo GPMM)
(Photo GPMM)

En termes de trafic, c’est sur les passagers (+10% en deux ans ), le roulant (+12%) et le conteneur (+7%) que les résultats ont montré dès 2015 les premiers effets positifs de la stratégie du premier port de France, «visant à développer des activités complémentaires au pétrole, une stratégie porteuse, notamment pour le secteur des conteneurs qui a connu des hausses supérieures à celles de la moyenne du marché européen, de 4% et 3% respectivement en 2015 et 2016, ou encore pour la filière passagers / roulant qui a enregistré des très bons scores».

Mais c’est aussi dans le cadre de sa mission d’aménageur que le GPMM a vu ses efforts récompensés en 2016, en mettant à la disposition des activités portuaires ou logistiques près de 300 000m² supplémentaires d’entrepôts, bâtiments ou terre-pleins, signe fort d’un regain d’intérêt de la part des opérateurs et investisseurs pour les sites portuaires de Marseille et Fos.

Dès 2014, le port s’était engagé dans une double démarche de développement de ses recettes, autour des filières industrielles et logistiques notamment, et de contrôle renforcé de ses charges de fonctionnement. Avec l’approbation des comptes 2016, le Conseil de Surveillance a salué «les avancées positives réalisées sur cette feuille de route, pour la deuxième année consécutive».

En 2016, le chiffre d’affaires net du port de Marseille Fos progresse de 9,7% en deux ans passant de 135,6M€ en 2014 à 148,7M€ en 2016. Ce dynamisme, combiné à une maîtrise vigilante des charges internes et externes (en baisse de 4,8% en deux ans, passant de 117M€ en 2014 à 111,4M€ en 2016), a permis à l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) de quasiment doubler de 2014 à 2016 (passant de 22 à 42,1M€). Ces chiffres se situent au-dessus des prévisions de la trajectoire financière projetée dans le cadre du projet stratégique, cette augmentation de valeur ajoutée ayant été réalisée à effectif salarial constant post-réforme.

Cet EBE reconstitué a permis à la capacité d’autofinancement (CAF) de l’entreprise d’atteindre 37M€ en 2016, et de renouer ainsi avec des standards permettant de financer dans de bonnes conditions les investissements de développement inscrits au projet stratégique, revenant ainsi à un niveau d’avant réforme.

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