Métropole Aix-Marseille-Provence : Jean-Claude Gaudin ne veut être « ni un dictateur ni la reine d’Angleterre »

Publié le 24 octobre 2015 à  0h29 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h44

(Photo Philippe Maillé)
(Photo Philippe Maillé)

A contrario de certains qui chantent «allumer le feu», Jean-Claude Gaudin entend l’éteindre concernant la métropole Aix Marseille Provence. Quoi que… Car, s’il affirme comprendre les maires «J’en ai déjà vu 75 sur 92 et j’ai plutôt l’impression qu’ils souhaitent me soutenir et sont sensibles à la lettre que je leur ai adressé». Il avance, concernant les présidents d’EPCI : «Ils veulent me ficeler sur des engagements que je ne suis pas à même de prendre». «Si le président de la métropole, lance-t-il, n’est pas un dictateur, il n’a pas non plus pour vocation à être la reine d’Angleterre. Je ne peux pas arriver à la tête de la métropole avec des menottes». Concernant l’annonce de sa candidature à la présidence et l’élection qui se déroulera le 9 novembre, la séance d’installation ayant été convoquée par Sylvia Barthélémy, présidente de la communauté d’agglomération du pays d’Aubagne et de l’Étoile, il explique : «Le 1e janvier 2016 la métropole entre en application. Mais, pour cela, il faut préparer le terrain, rassurer les 7 500 agents des six intercommunalités, les Maires. C’est pour cela qu’il faut élire un président de la métropole, moi ou un autre, afin de mettre en place une dizaine de hauts fonctionnaires qui débroussailleront le terrain». Des hauts fonctionnaires qui viendraient «soit de Marseille, soit de MPM, sachant que j’ai aussi demandé à l’EPCI de Martigues s’il avait un nom à me proposer… Mais, je ne suis pas allé jusqu’à faire la même démarche avec le Maire d’Aix. Si ma doctrine m’induit au pardon, elle ne me contraint pas à oublier». Puis de rappeler : «J’ai toujours dit que le projet gouvernemental allait trop vite, trop loin, trop fort. Et lorsque j’ai eu l’occasion de faire passer des amendements répondant aux attentes des maires je l’ai fait. Mais il est hors de question de rater cette métropole que nous avons loupé en 1966. Il faut la faire pour nos territoires, pour réduire le chômage. Et, je suis persuadé que si nous présentons un projet fort sur les transports le gouvernement sera enclin à nous apporter une aide supplémentaire de façon substantielle».
Michel CAIRE

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