Présidentielle: le « tous méfi » de l’UD FO 13

Publié le 24 avril 2017 à  23h52 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  16h02

Alain Comba, Franck Bergamini et René Sale de l'UD FO 13 ne donnent aucune consigne de vote (Photos Robert Poulain)
Alain Comba, Franck Bergamini et René Sale de l’UD FO 13 ne donnent aucune consigne de vote (Photos Robert Poulain)

L’Union départemental (UD) Force Ouvrière (FO) 13 ne donne aucune consigne de vote pour le second tour de la présidentielle. Franck Bergamini, son Secrétaire général, entouré d’Alain Comba et René Sale responsables de cette même UD, indique: «Fidèles à nos traditions, nos valeurs, nous ne donnons aucune consigne de vote que ce soit pour le premier ou le second tour. Nous sommes un syndicat libre et indépendant et nous considérons que nos militants sont assez intelligents pour décider par eux-mêmes». «Bien sûr, poursuit-il, que des programmes sont plus sociaux que d’autres, nous en sommes conscients. Mais nous avons un socle, auquel nous tenons, d’indépendance, qui fait que nos militants peuvent travailler ensemble sans partager les mêmes valeurs politiques» Alain Comba d’ajouter: «En plus j’ai une pensée émue pour ceux qui ont appelé à voter Hollande, l’ennemi de la Finance. Alors, pour nous, comme l’on dit à Marseille c’est: « tous méfi ». Car c’est plus facile de taper sur les salariés que sur le capital». Tandis que René Sale met en avant les syndicats qui ont soutenu Tsipras en Grèce «pour être confrontés aujourd’hui à une politique d’austérité». Franck Bergamini reprend: «nous étions sûrs d’une chose avant même le début de la campagne, c’est que les salariés allaient perdre au vu des mesures anti-sociales présentes dans de nombreux programmes. Et, pour être clair, nous ne combattons pas les candidats mais les mesures. Comment ne pas voir que les droits des salariés sont aujourd’hui considérés comme des freins au développement? Comment ne pas voir que les gouvernements successifs ont attaqué les services publics?». Il en vient au 1er mai: «Ce sera une journée revendicative. Il ne s’agira pas d’aider un candidat à être élu alors que, très rapidement, nous serons dans la rue. Et notre position nous rendra encore plus libre pour défendre les salariés. Lors de notre meeting à 11heures, nous exigerons l’abrogation des lois Macron, Rebsamen, El Khomri, Touraine et l’abandon de toutes les politiques d’austérité. Nous appellerons aussi à la solidarité internationale entre tous les salariés».
Michel CAIRE

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