RUGBY

Publié le 14 avril 2013 à  9h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h07

Quand la rencontre est belle

Le coup d'envoi du match n'était prévu que plusieurs heures plus tard que la rencontre avait déjà commencé dans la bonne humeur un verre à la main pour les supporters des deux camps. (Photos Philippe MAILLÉ)
Le coup d’envoi du match n’était prévu que plusieurs heures plus tard que la rencontre avait déjà commencé dans la bonne humeur un verre à la main pour les supporters des deux camps. (Photos Philippe MAILLÉ)
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Le Jo's, rue Haxo, a proposé sa première rue du rugby. Une initiative couronnée d'un franc succès.
Le Jo’s, rue Haxo, a proposé sa première rue du rugby. Une initiative couronnée d’un franc succès.

Marseille n’est pas qu’une ville de foot, bien sûr, elle brûle d’une passion éternelle pour l’OM mais elle sait aussi savourer avec gourmandise, la chaleureuse ambiance du rugby. Et, foin des régimes, elle prend tout : l’avant match, le match et l’after, comme on cause aujourd’hui. Alors, le Jo’s, rue Haxo, a proposé sa première rue du rugby. Et, comme toujours, ce fut chantant, riant, plaisant. Un vrai échauffement avant la rencontre entre deux des monstres de l’ovalie. Alors, il est des rencontres, entre supporteurs auvergnats et toulonnais et parmi eux, des habitants de Dieulefit.
– Et vous savez où c’est ?
– Oui, dans la Drôme provençale, et c’est un des hauts lieux de la dernière guerre entre 1940 et 1944, près de 1 500 Juifs (enfants et adultes) trouvèrent refuge à Dieulefit à l’initiative de Marguerite Soubeyran et Catherine Krafft (fondatrices de l’école de Beauvallon). Tout le village savait, personne n’a parlé.
Et la fête reprend, au rugby, encore, qu’importe le résultat, seule la rencontre est belle.

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