Réforme des retraites: Philippe Martinez manifeste à Marseille et la CGT quitte la conférence de financement

Publié le 3 mars 2020 à  22h14 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  9h48

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT était à Marseille en tête du cortège de la manifestation contre la réforme des retraites (Photo Robert Poulain)
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT était à Marseille en tête du cortège de la manifestation contre la réforme des retraites (Photo Robert Poulain)
A l’appel de l’intersyndicale CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef, Unel, un cortège est parti du haut de la Canebière à Marseille, ce mardi 3 mars, avec à sa tête Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a fait le déplacement pour montrer «la détermination des syndicats dans cette lutte contre la réforme des retraites». Le leader de la CGT a notamment déclaré qu’il n’y a plus aucun dialogue entre le gouvernement et la CGT «parce que ce gouvernement considère qu’il a raison tout seul». Pour peser, le syndicat compte sur la poursuite de la mobilisation et table sur un rendez-vous important, celui du 31 mars, «avec une mobilisation qu’on espère être une référence comme celle du 5 décembre» et «dans l’unité des organisations syndicales» car, prévient-t-il: «Personne n’est fatigué et rien n’est terminé». Dans le même temps dans un communiqué la CGT annonce qu’elle quittait la conférence de financement [[Initialement proposée par la CFDT, la conférence de financement a été installée fin janvier par le Premier ministre Édouard Philippe. Chargée de ramener à l’équilibre le système de retraite d’ici à 2027, elle doit faire des propositions d’ici à fin avril]], précisant qu’elle ne souhaitait pas servir «d’alibi dans une conférence où tout est joué d’avance» et pour laquelle elle estime avoir «fait des propositions concrètes et étayées». Pour le syndicat, le gouvernement choisit de recourir au 49-3 «en confisquant le débat démocratique sur le projet de réforme des retraites, tout en adressant un courrier aux partenaires sociaux, persistant sur ses objectifs de régression sociale».
Émilie BALLARD

Articles similaires

Aller au contenu principal