Rugby- #France2023: Marseille prête à accueillir des matchs de la Coupe du Monde

Publié le 26 octobre 2017 à  0h04 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h42

Bernard Laporte, le président de la Fédération Française de Rugby (FFR) , entourés de nombreux dirigeants et joueurs ont fait étape à Marseille ce 25 octobre. La ville ayant été retenue comme « ville hôte » pour accueillir des matchs de la Coupe du Monde de rugby 2023, si la France est désignée pour l’organiser.

La relève des bleus assurée à Marseille (Photo Robert Poulain)
La relève des bleus assurée à Marseille (Photo Robert Poulain)
Les internationaux Guilhem Guirado, Romain Taofifenua, Xavier Chiocci à la rencontre du Public sur le Vieux-Port (Photo Robert Poulain)
Les internationaux Guilhem Guirado, Romain Taofifenua, Xavier Chiocci à la rencontre du Public sur le Vieux-Port (Photo Robert Poulain)
Présentation à la presse du dossier de candidature de #France2023 (Photo Robert Poulain)
Présentation à la presse du dossier de candidature de #France2023 (Photo Robert Poulain)
Bernard Laporte a annoncé que Marseille accueillerait, le 23 février 2018, le premier match du Tournoi des VI Nations délocalisé, à savoir France-Italie. Déjà ville hôte de la Coupe du monde de rugby 2007 en France, Marseille a une nouvelle fois été retenue pour faire partie des 12 villes concernées. La France est à la lutte avec l’Irlande et l’Afrique du Sud. On devrait en savoir plus sur les chances tricolores le 31 octobre, date à laquelle deux sociétés d’audit remettront leur recommandation. Le choix définitif sera dévoilé le 15 novembre. Bernard Laporte y croit, avançant que «la candidature française est forte de ses stades rénovés ou neufs, ses infrastructures, sa solidité financière». Considérant que les JO 2024 qui se dérouleront en France, loin d’être un handicap est un atout supplémentaire. «La première question qui nous est posée aux quatre coins du Monde, ajoute-t-il, concerne la sécurité, le fait que le CIO ait choisi la France rassurait chaque fois nos interlocuteurs». Les organisateurs mettent également en exergue une compétition qui coûtera zéro euro aux contribuables. «Nous bénéficions déjà, poursuivent-ils, de toutes les infrastructures. Chaque équipe disposera de son camp de base et pourra rester, une première, jusqu’à la fin de la compétition si elle le souhaite. Chacune bénéficiera également d’un TGV pour ses déplacements. Et nous avons déjà remis à la Fédération internationale 170M€ de garantie là où elle n’en réclamait que 130. Mieux, nous pouvons déjà garantir 500 millions de revenus à minima, soit plus que le record de la Coupe du Monde 2015. C’est particulièrement important lorsque l’on sait que 92% des recettes de la Fédération Internationale sont générées par la Coupe du Monde. C’est ce qui lui permet de mener, pendant quatre ans toutes ces actions en faveur du développement du rugby». Le prix moyen des places sera de 22€, les premières places disponibles seront à 15€. Sur les 1 000 000 places proposées , 43% d’entre-elles, seront en vente à moins de 100 euros. Les retombées sont estimées, pour la France, à un milliard d’euros. L’adjoint aux sports de Marseille, Richard Miron, rappelle que, si Marseille est terre de football, elle entretient aussi des liens étroits avec l’Ovalie, et l’a démontré à plusieurs reprises depuis de nombreuses années en accueillant des compétitions de premier plan, parmi lesquelles plusieurs matches du Top 14. «C’est d’ailleurs le match du Top 14 Toulon-Toulouse qui, avec 67 000 spectateurs a le record de fréquentation du stade». Et d’indiquer que Marseille a déjà démontré sa capacité à accueillir et à organiser de très grands événements et récemment encore lors de l’Euro 2016 et au mois de juillet dernier avec le Tour de France. «En remportant le titre de Capitale européenne du sport pour l’année 2017, l’accueil des épreuves de voile et des matchs de football lors des Jeux olympiques et paralympiques 2024, la Ville a franchit une étape supplémentaire, s’affirmant comme une métropole internationale ambitieuse et démontrant son savoir-faire dans l’organisation d’événements économiques, culturels, et sportifs majeurs.» Thierry Santelli, délégué aux sports du Département 13 se réjouit à son tour de voir Marseille retenue, apprécie l’effort de la Fédération pour la mise en place de 200 cadres techniques pour les jeunes de 6 à 14 ans sur l’ensemble du territoire. «Nous souhaitons que cette compétition, si nous l’obtenons, génère des vocations dans la jeunesse». Le directeur de l’Orange Vélodrome, Martin d’Argenlieu, ne cache pas être «extrêmement fier» d’accueillir le premier match délocalisé de l’Équipe de France pour le Tournoi de VI Nations. «Nous voulons nous positionner comme le grand stade du Sud de la France et nous attendons beaucoup de monde pour ce match… en attendant la Coupe du Monde».
Michel CAIRE

La Rugby World Cup 2023 aura lieu du 15 septembre au 4 novembre 2023.

  • 20 équipes participantes : 4 poules de 5 équipes (15 septembre au 15 octobre)
  • 48 matches dont 40 en phase de poule
  • Quarts de finale (week-end du 21 octobre)
  • Demi-finales (week-end du 28 octobre)
  • Finale pour la 3e place et finale (week-end du 4 novembre)
  • 12 villes et stades hôtes de la compétition : Bordeaux (Stade Matmut Atlantique), Lens (Stade Bollaerts), Lille (Stade Pierre Mauroy), Lyon (Groupama Stadium), Marseille (Stade Orange Vélodrome), Montpellier (Stade de la Mosson), Nantes (Stade de la Beaujoire), Nice (Allianz Riviera), Paris (Stade Jean Bouin et Parc des Princes), Saint-Denis (Stade de France), Saint-Etienne (Stade Geoffroy-Guichard), Toulouse (Stadium).

Diaporama Robert Poulain

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