Rugby Pro D2 – Provence Rugby dispose de Perpignan 30 à 21 : c’est le double effet Delpoux

Publié le 17 janvier 2016 à  19h36 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  21h33

Marika Vakacegu marque le premier essai (Photo Robert Poulain)
Marika Vakacegu marque le premier essai (Photo Robert Poulain)

Plaqué haut, et de façon irrégulière, par une «gastro» dans la nuit de samedi à dimanche, je me suis résolu à rester chez moi et regarder la rencontre Provence Rugby/ Perpignan sur Eurosport. L’occasion de voir qu’à Aix-en-Provence le soleil brille vraiment fort et que Provence Rugby est avant tout un club aixois. Le direct s’ouvre sur un gros plan sur le logo de la ville d’Aix, à l’écran, en haut à gauche, c’est «Aix» contre «Per» et sur le terrain, les noirs sont les «Aixois». Aix est partout. Et même dans le jeu puisque après une touche manquée, les joueurs de Marc Delpoux vont briller à l’écran avec un essai transformé, une domination bienvenue et une bonne défense. On se dit alors que les Catalans n’y sont pas. Un peu trop vite peut-être… Gênés par le mistral, ces derniers mettent du temps à trouver leurs marques. Pourtant ils sont habitués à la tramontane. Les noirs, eux, déroulent et imposent leur mêlée, tant et si bien qu’ils provoquent une faute de la première ligne catalane et le carton jaune pour Forletta, le pilier de l’USAP. Paradoxalement, c’est en supériorité numérique que les Aixois vont subir et encaisser un essai de Poujol pour terminer la première période, réduits à leur tour à 14, et menés de deux points 15 à 13 après avoir encaissé un nouvel essai. Oui, mais voilà. C’était sans compter sur «l’effet Delpoux». Le double effet Delpoux, même. Un peu comme celui de Kiss Cool. Une première période, à peu près maîtrisée, concrétisait le premier effet Delpoux, remontage de bretelles dans les vestiaires (c’est Bouillon qui l’a dit au micro d’Eurosport à la fin du match), et deuxième période d’anthologie, de référence, et tout ce que vous voulez. Contre le vent, les noirs ont donné le meilleur d’eux-mêmes et beaucoup plus. Rudes en défense, excellents en mêlée, meilleurs à la touche, ils ont fait déjouer l’USAP avec classe. Nul doute que le deuxième effet Delpoux a joué à ce moment là. Après Biarritz et Bayonne, c’est un troisième ténor qui vient perdre sa voix à Maurice David. Et même s’il y a encore du travail à fournir, notamment concernant les touches, cette victoire laisse augurer le meilleur pour l’avenir d’une formation qui, en ce dimanche après-midi hivernal, semble avoir trouvé une âme et un fond de jeu. Puis, gagner comme ça devant les caméras, c’est toujours bon pour l’image de marque…
Michel EGEA

Diaporama Robert Poulain

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