Rythmes scolaires: La justice contraint la ville de Marseille à la mise en place des temps d’activités périscolaires

Publié le 10 octobre 2014 à  16h02 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h22

Depuis la rentrée scolaire, la mairie est régulièrement prise à partie par des parents d'élèves mécontents par la mise en oeuvre différée de la réforme, qui prévoit des activités périscolaires le vendredi après-midi (Photo Robert Poulain)
Depuis la rentrée scolaire, la mairie est régulièrement prise à partie par des parents d’élèves mécontents par la mise en oeuvre différée de la réforme, qui prévoit des activités périscolaires le vendredi après-midi (Photo Robert Poulain)

Alors qu’un long débat sur la mise en place des rythmes scolaires, parfois houleux, venait d’avoir lieu, ce vendredi, au sein de l’hémicycle du Conseil municipal, le président du groupe socialiste et apparentés Stéphane Mari demande à prendre la parole. Et avec une joie non dissimulée, d’annoncer au maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin que, le juge des référés ordonne à la ville de Marseille d’organiser les temps d’activités périscolaires (TAP) «sous peine d’astreinte de 50€ par famille et par jour de retard. Et le maire de lancer sans attendre: «Je ferai appel».
Un juge des référés a ordonné, ce vendredi matin, à la ville de Marseille d’organiser dès le 7 novembre des garderies le vendredi après-midi dans les écoles pour pallier son retard dans la mise en place des activités périscolaires prévues dans la réforme des rythmes scolaires.
«Le juge des référés du Tribunal administratif de Marseille (…) a fait injonction à la commune de Marseille d’organiser la garderie municipale des enfants les vendredi 7 et 14 novembre après-midi »(…) Puis d’organiser dès la semaine suivante, le 21 novembre, «les temps d’activités périscolaires dans les écoles municipales dans lesquelles ils n’ont pas été encore mis en place», écrit le tribunal dans un communiqué.
Le tribunal avait été saisi par 22 parents d’élèves scolarisés dans des écoles où les activités périscolaires n’avaient pas été mises en place le vendredi après-midi. «Chacune de ces mesures est prononcée sous astreinte de 50 euros par famille et par jour de retard», précise le tribunal.
P.M-C.

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