Smart Avenir énergies : Le mix électricité-gaz pour le bien de l’environnement et du portefeuille

Publié le 27 septembre 2017 à  8h42 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h39

Le mix énergétique électricité-gaz, cela marche, soulage la consommation d’électricité, réduit la production de CO2, réduit la facture des utilisateurs de 350 à 400 euros par an… et, devient un argument de vente pour les promoteurs. Fabrice Alimi, le président du club de l’immobilier Marseille Métropole Provence, entouré du député La République en Marche, François-Michel Lambert, Jean-Philippe Bonnet, Délégué Méditerranée, Réseau de transport d’électricité (RTE) et représentant du dispositif ÉcoWatt, Joël Moraldo, directeur territorial chez GrDF, viennent de présenter le premier bilan de « Smart Avenir énergies », dispositif pilote et unique en France, signé en février dernier, entre partenaires publics et privés pour équiper les appartements d’un mix énergétique.

Jean-Philippe Bonnet, françois-Michel Lambert, Fabrice Alimi et Joël Moraldo ont présenté le premier baromètre de
Jean-Philippe Bonnet, françois-Michel Lambert, Fabrice Alimi et Joël Moraldo ont présenté le premier baromètre de
«Nous espérions équiper 5 000 logements par an, nous en avons équipé 6 000 en six mois. Les premiers seront livrés en janvier et les études que nous avons réalisé permettent d’envisager une réduction de 24 millions de KWh, soit la recharge de 16.000 voitures électrique. Et une économie de 350 à 400 euros par an. Les usagers pourront soit les garder soit prendre un appartement plus grand. Nous allons en effet présenter le 13 février un accord avec la Cepac qui prendra en compte les économies ainsi réalisées dans ses propositions de prêts», indique Fabrice Alimi.
Jean-Philippe Bonnet revient pour sa part sur le dispositif ÉcoWatt qui permet de maîtriser les pointes de consommation d’électricité, notamment en hiver entre 18h et 20h. Cette démarche écocitoyenne invite les particuliers, les entreprises et les collectivités à adopter les bons gestes énergie, lors des pics de consommation de la Région. «Pourquoi cibler les pics? Parce que c’est lorsque l’on pousse les centrales que le CO² est produit en quantité», explique-t-il, avant de préciser: «Cette démarche va dans le sens des aspirations de la population puisque 87% des Français, selon un sondage IFOP, se disent prêts à changer leur façon de consommer si cela bénéficie à la production d’énergie durable». Et de mettre l’accent sur le fait que la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas. «Il faut aller vers des bâtiments et des logements économes grâce à une conception bioclimatique; mettre à la disposition des utilisateurs une énergie locale disponible et respectueuse de l’environnement; maîtriser les charges énergétiques; innover.» Dans ce cadre François-Michel Lambert se réjouit du succès de « Smart Avenir », insiste sur l’importance du travail à accomplir en matière de logements: «Nous sommes dans un carcan qu’il faut desserrer. On n’a jamais expliqué aux Français que nous sommes un Pays qui connaît une forte croissance démographique, contrairement à l’Allemagne. Nous gagnons 200 000 personnes par an. Il faut donc y répondre en matière de logements, d’infrastructures. Ces 6 000 logements passant au mix énergétique sont remarquables, il faut en construire et en équiper des millions». Et de considérer que ce partenariat initié par le Club de l’immobilier MPM, GRDF et RTE est une véritable innovation sociale: «Qui aurait imaginé, il y a dix ans, des promoteurs proposer une opération qui va réduire leur marge à deux opérateurs en leur disant qu »ils vont gagner eux aussi moins d’argent et chacun d’accepter». Il déplore cependant : «La loi sur la transition énergétique ne prend pas en compte la multiplicité des sources d’énergie à mettre en œuvre pour réussir la transitio ».
Joël Moraldo explique qu’au-delà du mix électricité-gaz, «nous avons voulu aller plus loin. Nous allons vers l’énergie circulaire et la production de biométhane, un gaz vert produit à partir de déchets issus de l’industrie agro-alimentaire, de la restauration collective, de déchets agricoles et ménagers, ou encore de boues de stations d’épuration.» «Ce biogaz épuré, poursuit-il, respecte à 100 % les propriétés du gaz naturel. Il peut donc être injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel très facilement». Et d’avancer: «Nous travaillons sur une station d’épuration à Sormiou et nous avons un autre projet à Aix-en-Provence».
Michel CAIRE

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