Victoire du team français Thiriet by TDS Racing aux 4 Heures du Castellet

Publié le 28 août 2016 à  23h10 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h33

(Photo Morgan Mathurin)
(Photo Morgan Mathurin)

La rentrée du Circuit Paul Ricard se fait au rythme de l’endurance ! Les 4 Heures du Castellet ELMS (European Le Mans Series) ont été remportées sous un soleil brûlant par l’équipe française Thiriet by TDS avec le trio Thiriet-Beche-Conway. Dans trois semaines, la plus réputée des courses moto de 24 heures, le Bol d’Or, célèbrera sa 80e édition sur le plateau du Castellet.
Après l’Angleterre (Silverstone), l’Italie (Imola) et l’Autriche (RedBull Ring), les 4 Heures du Castellet, quatrième des six manches 2016 de l’European Le Mans Series (ELMS), ont vu aujourd’hui la victoire de l’équipe française Thiriet by TDS Racing sur le Circuit Paul Ricard de 5,8km.
En tête de bout en bout, au volant de leur Oreca 05 à moteur Nissan, le Français Pierre Thiriet, le Suisse Mathias Beche, ainsi que le Britannique Mike Conway – parti comme une fusée depuis la pole position – et leur équipe de ravitaillement ont réussi un sans-faute.

Les « Thiriet boys » de la pole au leadership du championnat ELMS

Ce troisième succès consécutif en trois courses fait de Thiriet by TDS Racing le nouveau leader du championnat d’Europe d’endurance avant les deux dernières manches successivement programmées en Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps et au Portugal à Estoril.
Le soleil était chaud et l’asphalte brûlant lorsque les 40 voitures se sont élancées en début d’après-midi devant un public enthousiaste souvent venu en famille.
Depuis la pôle position, Conway ne laissait à personne le plaisir de s’offrir le « hole-shot » (le meilleur départ) au volant de son Oreca 05-Nissan.
Derrière, se bousculaient au portillon une autre Oreca-Nissan, celle de l’écurie américaine Dragonspeed, et la Gibson 015S-Nissan de l’équipe russe G-Drive, arrivée en leader du championnat.
A la mi-course, les Thiriet boys avaient plus de 40 secondes d’avance sur leurs plus proches poursuivants, tandis que G-Drive perdait le contact et rétrogradait jusqu’à la 5e place.
Enfin, à une heure de l’arrivée, fort d’un tour d’avance sur la BR01-Nissan d’un autre team russe, SMP Racing, le trio de tête pouvait commencer à « assurer ». La troisième marche du podium revenait finalement à Dragonspeed.
Tout au long du week-end, les compétitions monotype Renault Sport ont permis de voir s’affronter successivement les Renault RS01 et les monoplaces Formula Renault 2.0.

70 000 spectateurs attendus au Bol d’Or moto

Dans trois semaines, la plus réputée des courses moto de 24 heures, le Bol d’Or, célèbrera sa 80e édition sur le plateau du Castellet. Ce sera la première manche du championnat du Monde FIM EWC (Championnat du monde d’endurance de la Fédération Internationale de Motocyclisme) 2016-2017 et il sera soutenu par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont le président Christian Estrosi dit volontiers qu’il s’agit de «la plus belle course moto au monde»
Il fera à nouveau escale en Provence du 16 au 18 septembre prochain. Et, comme l’an passé, qui avait vu 70 000 spectateurs passionnés de moto revenir sur le Plateau du Castellet, la plus réputée des courses moto de 24 heures sera assortie de deux compétitions d’endurance, le Bol d’Argent et le Bol d’Or Classic.
Mardi et mercredi, les essais pré-Bol d’Or permettront aux écuries officielles et aux meilleurs équipages privés de retrouver le tracé qui avait vu la victoire de Kawasaki, le sacre de Suzuki et la remontée fantastique de Yamaha.
Une soixantaine des teams devraient être au départ du Bol d’Or, tout comme à celui du Bol d’Argent et 50 au Bol d’Or Classic, soit plus de 380 pilotes engagés ; lesquels représenteront 15 nations, de la France à l’Australie, en passant par la Finlande, le Japon et les USA.
Au lendemain du nouveau sacre du SERT (Suzuki Endurance Racing Team) en Allemagne aux 8 Heures d’Oschersleben, BMW, Ducati, Honda, Kawasaki, Suzuki et Yamaha joueront du guidon pour une victoire qui, de l’avis des pilotes comme des constructeurs, vaut largement une couronne mondiale si ce n’est plus !

Tous les podiums du week-end de l’ELMS au Circuit Paul Ricard

4 Heures du Castellet ELMS : 1. Pierre Thiriet (France), Mathias Beche (Suisse), Mike Conway (Grande-Bretagne), Oreca 05-Nissan LMP2 – Thiriet by TDS Racing, 124 tours ; 2. Stefano Coletti (Monaco), Julian Lean (Colombie), Andreas Wirth (Allemagne), BR01-Nissan – SMP Racing, à 1 tour ; 3. Henrik Hedman (Suède), Nicolas Lapierre (France), Ben Hanley (Grande-Bretagne), Oreca 05-Nissan – Dragonspeed, à 33’’890/1000e… 12e à 7 tours et 1er LMP3, Eric Trouillet-Paul Petit-Enzo Guibbert (France), Ligier JSP3-Nissan – Graff… 20e à 9 tours et 1er GTE, Robert Smith (Grande-Bretagne), Rory Butcher (Grande-Bretagne) et Andrea Bertolini (Italie), Ferrari F458 Italia – JMW Motorsport.
40 voitures au départ, 33 voitures classées.
Michelin GT3 Le Mans Cup : 1. Basov-Shaitar (Ferrari F488, SMP Racing), 58 tours en 2h01’40’’152, meilleur tour en 1’59’’794 à 174km/h ; 2. Perfetti-Barker (Porsche 911 GT3R, Mentos Racing), à 1”58; 3. Yoluc-Hankey (Aston Martin V12 Vantage GT3), à 6”650.
Eurocup Formula Renault 2.0 – Course 1 : 1. Harrisson Scott (Grande-Bretagne, AVF by Adrian Valles), 13 tours en 27’32’’714 à 165,4km/h, meilleur tour en 2’06’’359 à 166,4km/h ; 2. Lando Norris (Grande-Bretagne, Josef Kaufmann Racing), à 152/1000e ; 3. Will Palmer (Grande-Bretagne, R-ace GP), à 0’’933.
Meilleur tour en course, Norris, en 2’06’’321 à 166,5km/h.
Eurocup Formula Renault 2.0 – Course 2 : 1. Lando Norris (Grande-Bretagne, Josef Kaufmann Racing), 13 tours en 27’19’’257 à 166,8km/h, meilleur tour en 2’05’’627 à 167,4km/h ; 2. Max Defourny (Belgique, Tech1 Racing), à 4’’050 ; 3. Dorian Boccolacci (France, Tech1 Racing), à 4’’350.
Meilleur tour en course, Norris, en 2’05’’627 à 167,4km/h.
Renault Sport, Course 1, Trophy Endurance : 1. Sathienthirakul-Rueda (Thaïlande-Espagne, Team Marc VDS EG 0,0), 34 tours en 1h13’19’’444 à 162,5km/h, meilleur tour en 2’05’’413 à 167,7km/h ; 2. P et J Schothorst (Pays-Bas, Equipe Verschuur), à 3’’088 ; 3 Verschuur-Ramos (Pays-Bas – Portugal, Equipe Verschuur), à 10’’191.
Meilleur tour en course, Schothorst, en 2’03’’924 à 169,7km/h.
Renault Sport, Course 2, Trophy AM : 1. Fredrik Blomstedt (Suède, R-ace GP), 13 tours en 27’10’’473, à 167,7km/h, meilleur tour en 2’04’’333 à 169,2km/h ; 2. Fran Rueda (Espagne, Team Marc VDS EG 0,0), à 0’’454 ; 3. Miguel Ramos (Portugal, Equipe Verschuur).
Meilleur tour en course, Fabian Schiller (Allemagne, Team Marc VDS EG 0,0), en 2’04’’111 à 169,5km/h.
Renault Sport, Course 3, Trophy Pro
: 1. Pieter Schothorst (Pays-Bas, Equipe Verschuur), 14 tours en 29’00’’401 à 169,2km/h, meilleur tour en 2’03’’447 à 170,4km/h ; 2. David Fumanelli (Italie, Oregon Team), à 8’’179 ; 3. Nelson Panciatici (France, Duqueine Engineering).
Meilleur tour en course, Schothorst.

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