Vigne et vin – La dégustation d’agrément de l’Appellation Cassis confirme un excellent millésime 2016

Publié le 25 janvier 2017 à  12h52 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  15h50

Les dégustateurs agréés et les invités de l’association des vins de Cassis réunis pour la traditionnelle photo de famille. (Photo M.E.).
Les dégustateurs agréés et les invités de l’association des vins de Cassis réunis pour la traditionnelle photo de famille. (Photo M.E.).

Comme tous les ans à pareille époque, les dégustateurs agréés des vins de Cassis ont été conviés par le Président de l’Appellation, Jonathan Sack-Zafiropulo, afin de mener à bien la première dégustation d’agrément des blancs, rosés et rouges AOP 2016. Ce millésime est marqué par une légère baisse de la production du totalise quelque 7 750 hectolitres ; il voit aussi une baisse de 6% des blancs et des rosés et une légère production des rouges qui restent toutefois confidentiels avec environ 220 hectolitres élaborés. Cette dégustation a permis d’établir une évaluation gustative des vins de l’appellation qui plonge ses racines dans la Méditerranée. La majorité des échantillons de blancs fut très agréable à déguster, les vins étant plus ouverts que certaines autres années. Une réelle typicité de l’AOP Cassis, dans cette couleur, s’affirme désormais avec des vins élégants aux arômes citronnés, minéraux, aux notes de fleurs blanches et de nuances de miel. Des blancs qui supportent parfaitement quelques années de vieillissement comme l’ont prouvé les vins servis pour accompagner la collation qui suivait la dégustation «officielle». A noter le beau travail fourni par quelques vignerons qui travaillent une partie de leur production dans le bois; avec retenue et discernement afin de proposer des vins enrichis et non déformés par les tanins. Du côté des rosés, les notes sont plus hétérogènes avec des vins qui ne manquent ni de charme, ni d’élégance mais qui offrent une large palette aromatique qui ne permet pas de dégager encore une typicité «rosé de Cassis». Pour terminer, nous avons goûté quelques échantillons de rouges élaborés par quelques maisons. Une dégustation prématurée, à notre sens, qui n’a pas permis d’évaluer pleinement les qualités des vins proposés dont la richesse de la matière laisse bien augurer de l’avenir.
Michel EGEA

Articles similaires

Aller au contenu principal