Publié le 9 décembre 2016 à 10h29 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h46


«Un projet de Musée de la mer qui s’est transformé en projet de reproduction de la grotte Cosquer»
Christian Estrosi dévoile que seuls 2 projets pouvaient être financièrement équilibrés et durables : Le casino envisagé un temps par le maire de Marseille, projet abandonné, la mairie ayant constaté que le bâtiment était finalement trop petit pour l’accueillir et, un projet de musée de la Mer qui, «au fur et à mesure des investigations s’est transformé en projet de reproduction de la grotte Cosquer». Il n’omet pas de rappeler:« Mon engagement était clair, il consistait à prendre une décision avant la fin de l’année 2016». Un rapport d’orientation sera soumis en ce sens à l’Assemblée plénière de la Région le 16 décembre prochain. Si la proposition de Michel Vauzelle n’aboutit pas, «un appel à projet sera lancé fin mars 2017 pour une ouverture programmée en 2019». Après avoir salué la grande qualité du travail mené par Bernard Valero, en tant que Directeur de l’Avitem. Il considère que «débarrassé de la gestion de la Villa Méditerranée, il pourra encore plus s’investir dans la coopération et la diplomatie méditerranéennes de Provence-Alpes-Côte d’Azur». Christian Estrosi insiste: «J’ai beaucoup discuté de cette reconversion de la villa Méditerranée avec Michel Vauzelle. Nous sommes d’accord sur plusieurs points : Ce bâtiment ne doit plus coûter d’argent à la Région dans son fonctionnement. Nous devons aller vite et ne pas perdre de temps. Nous partageons la volonté de conserver l’esprit culturel et méditerranéen du projet. Nous sommes également en accord sur le fait que nous devons en faire un lieu de vie, largement ouvert au public pour que chacun puisse en profiter. Ces exigences sont d’ores et déjà réunies avec le projet de reproduction de la grotte Cosquer. Mais j’ai pris un engagement vis-à-vis de mon prédécesseur : celui d’étudier avec bienveillance son projet d’installation dans le bâtiment de la Villa Méditerranée du parlement de la méditerranée. Simplement nous avons convenu avec Michel Vauzelle que cela ne serait possible que, si deux conditions étaient rapidement réunies : l’accord politique et diplomatique indispensable et les financements nécessaires permettant au minimum de neutraliser totalement les frais de la région».Une descente du public à travers le bassin
