Vins de Cassis : une dégustation d’agrément qui dévoile un super millésime 2015

Publié le 22 janvier 2016 à  19h07 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  21h36

Les dégustateurs réunis au soleil après une séance de travail très studieuse (Photo M.E.)
Les dégustateurs réunis au soleil après une séance de travail très studieuse (Photo M.E.)

Premier grand rendez-vous de l’année pour les vignerons de Cassis, la dégustation d’agrément de janvier a eu lieu le jeudi 21 au matin. L’occasion d’avoir une vision d’ensemble du millésime 2015 puisque cette dégustation rassemblait près d’une centaine d’échantillons dans les trois couleurs : blanc, rosé et rouge. Il faut dire que la conformité obtenue à l’occasion de cette dégustation permet aux vignerons de débuter la commercialisation des vins. Une session de rattrapage étant organisée dans quelques semaines pour ceux qui seraient passés à travers. L’occasion pour Jonathan Sack-Zafiropulo, le président de l’association des vignerons, de confier que la récolte en 2015 avait augmenté de 2% par rapport à l’année précédente et de remercier tous les vignerons présents pour la qualité de leur travail. Bien entendu, ce sont les blancs, couleur phare de l’appellation, qui étaient représentés en nombre. Leur dégustation a permis de mettre en avant la belle tenue de ces vins, mariant les arômes fleuris et d’autres plus minéraux, avec des nuances miellées. Des vins généreux, certains déjà prêts à consommer, qui présentent la particularité, dans la majorité des cas, de s’appuyer sur une belle vivacité qui laisse bien augurer de leur évolution dans le temps. Un peu plus d’hétérogénéité du côté des rosés, avec des vins dont certains gagnerons d’être attendus quelques semaines encore, afin d’offrir tout leur potentiel à la dégustation. Puis il y avait aussi des échantillons de vin rouge, qui, même si la production demeure peu significative en quantité, ont démontré de réelles qualités gustatives. Une belle dégustation qui ouvre l’année anniversaire de cette appellation des portes de Marseille qu’est Cassis.
Michel EGEA

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