Vu du virage : La chronique en voie de disparition de Lionel Tonini

Comment commencer? Par le commencement direz-vous!
Donc rendez-vous à 18 heures pour visiter un appartement, après une bonne journée de travail. Un texto vous avertit à 17 heures pour vous signaler que le bien est loué. Mais comme je suis un garçon sérieux, je ne lis pas les textos en conduisant. Et même j’arrive en avance au rendez-vous. D’autant plus en avance qu’il n’est plus question de rendez-vous. J’aurais dû me méfier, la soirée s’annonçait mal.
Pas grave, le temps de me changer, de mettre les couleurs (différentes de celles du match contre Paris) je vais faire un petit apéro léger au local. Je me sens dans mon match et propose de prendre le micro afin de motiver les joueurs lors de l’échauffement. Le refus catégorique de mon frère, un, me surprend, deux, m’oblige alors à faire l’apéro à proximité du stade. Finalement je manque le début du match… Mais j’arrive trop tôt, il y avait encore de la lumière et j’ai été obligé de voir ce que j’ai vu. Si j’aurai su j’aurais mieux fait de continuer l’apéro.
Que nenni ! Me voici au stade et, pauvre de nous. Le spectacle fait peine à voir, Ulysse de retour de l’Odyssée devait être plus fringant. Pas un pied devant l’autre.
Alors, après ce nouvel échec, évidemment, le fusible c’est l’entraîneur. Trop facile… remarque, lorsque j’écoute son interview de fin de match, en même temps, je conçois que certains esprits chagrins puissent estimer qu’une partie de la solution réside dans son départ.
Mais… au final, ne dit-on pas qu’un navire sans commandant coule? Qu’une entreprise sans patron ne vit pas longtemps? Alors, on peut tourner et retourner le problème dans tous les sens, chercher une réponse du côté des mathématiques quantiques, on tombe toujours sur la même réponse : les fautifs sont la Blonde et Labrune! Labrune qui a fait partir Pape Diouf, qui va certainement utiliser Baup comme fusible. Mais qui croit-il tromper ? Cela ne va pas durer.
Les supporteurs n’en veulent plus, n’en peuvent plus.
Et mon fils je vais l’emmener où maintenant ? Au stade « Vu du virage » il ne va rester que moi. Le RCT ? Ce n’est pas mieux en ce moment, le basket, le hand ? Il n’y a rien. Le tennis ce n’est même pas rigolo.
Heureusement il aime la pétanque, mais l’OM aujourd’hui c’est mort!
Samedi ce sera cinéma et pas stade, je veux pas le dégoûter avant l’âge. Tant une armée de juges sera devant le Vélodrome qui condamnera immédiatement tous les parents pour maltraitance. Après Paris j’étais dégoûté, après Naples je n’ai plus d’espoir.
Alors, il ne me reste qu’une supplique : Vendez ce club s’il vous plaît et laissez-nous ainsi le droit d’espérer. Respectez l’OM, ses supporteurs et Marseille.
NDLR de DestiMED : les cœurs bien accrochés peuvent aller voir le résultat ailleurs.

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