Châteauneuf-du-Pape : les « Rencontres gourmandes » du Château de Vaudieu, ban d’essai pour futurs chefs étoilés…

Publié le 25 avril 2015 à  21h12 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h50

On reconnaît (de g. à dr.) sur les deux premiers rangs : Patrick Cubaynes, Julien Bréchet, Jérôme Campanelli, Laurent Bréchet, Michel Portos, Michel Hidalgo, Christophe Chiavola, Manuel Amoros et Michel Christmann (Photo M.E.)
On reconnaît (de g. à dr.) sur les deux premiers rangs : Patrick Cubaynes, Julien Bréchet, Jérôme Campanelli, Laurent Bréchet, Michel Portos, Michel Hidalgo, Christophe Chiavola, Manuel Amoros et Michel Christmann (Photo M.E.)

Depuis quelques années, entre les murs vénérables de son Château de Vaudieu, à Châteauneuf-du-Pape, Laurent Bréchet accueille les «Rencontres gourmandes» dont l’une des chevilles ouvrières, Dimitri Kuchenbrod, se plait à souligner qu’elles ont vu quelques chefs aujourd’hui étoilés au Michelin se frotter aux conditions pour le moins spartiates de la cuisine au Château. Le principe de ces Rencontres est simple. Trois jeunes chefs sont conviés à réaliser un plat gastronomique à partir d’un panier composé par l’organisation et qui met en avant les produits de saison. Le tirage au sort attribue à chacun des chefs soit l’entrée, soit le plat, soit le dessert et ils doivent tenir compte de l’accord mets-vin en fonction de la bouteille qui leur est attribuée.
C’est un jury de huit personnalités, issues des mondes de la cuisine, des vins, des médias, des arts et du sport, qui évalue les performances des chefs en fonction de critères prédéfinis et connus de tous. Quatre rencontres sont organisées chaque année, les trois premières voyant l’un des chefs se qualifier pour la finale.
Le dernier round qualificatif s’est déroulé il y a quelques jours.
Michel Christmann, le chef de La Bégude Saint Pierre à Vers-Pont-du-Gard, avait en charge l’entrée, la « lotte nacrée au citron confit, asperges vertes et radis aux parfums d’agrumes accompagnée d’un Château de Vaudieu blanc 2007. Christophe Chiavola, chef de « l’Hôtel de l’Image » à Saint-Rémy-de-Provence devait réaliser le plat, «Quasi de veau cuit jusqu’à l’aube, gelée de rhubarbe et mangues, maki d’épeautre aux épinards, jus corsé romarin sureau accompagné d’un Gigondas Domaine des Bosquets rouge 2013. Enfin, Jérôme Campanelli, chef du restaurant « Le fil du temps » à Pernes-les-Fontaines avait en charge le dessert, La fraise et l’agrume, accompagné de la liqueur de mandarine corse de la maison Manguin.
Pour présider le jury, c’est le chef étoilé marseillais Michel Portos (Le Malthazar et Le Poulpe) qui s’y collait avec le sourire et la connaissance. Au terme d’un déjeuner des plus savoureux, c’est Christophe Chiavola qui devançait ses deux autres compagnons de rencontres de quelques points seulement. Il rejoint ainsi Xavier Burelle (Le Mas des herbes blanches, à Joucas) et Julien Gleize (L’Agape, à
Avignon) pour une finale qui s’annonce d’ores et déjà savoureuse et de très haut-niveau. Ce sera dans quelques semaines et on a hâte d’y être…
Michel EGEA

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