Vignes, vins et spiritueux par Michel Egéa

Publié le 9 décembre 2017 à  23h05 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h49

Vins de Bandol : les cuvées « longue garde » sont connues

Le jury s’est réuni, comme à l’habitude, dans la salle de réception du Casino de Bandol (Photo M.E.)
Le jury s’est réuni, comme à l’habitude, dans la salle de réception du Casino de Bandol (Photo M.E.)

Comme le veut la tradition, c’est à l’occasion de la fête du millésime à Bandol, le premier dimanche de décembre, qu’un jury s’est réuni pour déterminer les cuvées «longue garde» à la suite de la dégustation à l’aveugle, c’est à dire sous anonymat total, des échantillons de vin rouge 2017 prélevés le matin même dans les caves. Ce jury, composé de sommeliers, œnologues, professionnels du vin et journalistes a travaillé en deux temps. Une première dégustation des 23 échantillons présentés par les vignerons qui le désiraient, a permis la présélection de six échantillons qui ont fait l’objet d’une autre dégustation par un grand jury. Finalement ce sont les domaines «La Tour du Bon», «Le Paternel» et « La Suffrène » qui ont été distingués cette année. Trois vins qui devraient pleinement exprimer leur potentiel dans quelques années…

Avec sa poire William rouge, la distillerie Manguin innove

La William rouge n°47 : une nouveauté en forme d’événement cette année chez Manguin (Photo M.E.)
La William rouge n°47 : une nouveauté en forme d’événement cette année chez Manguin (Photo M.E.)

Célèbre pour ses spiritueux et ses alcools, notamment sa fameuse Poire avec le fruit prisonnier dans son flacon, la distillerie avignonnaise Manguin, établie sur l’île de La Barthelasse innove, cette année encore, sous l’impulsion de ses propriétaires Béatrice et Emmanuel Hanquiez. En cette période de fêtes, c’est avec un alcool d’exception, et exceptionnel puisque 265 flacons seulement sont commercialisés. Il s’agit d’une Poire William rouge n°47, double cœur de chauffe ; un alcool remarquable par son nez puissant de poire et par une bouche explosive, sur le fruit, comme si l’on croquait dans la chair de cette poire. A la dégustation, c’est l’impression d’avoir le grain de la pulpe de la poire en bouche qui est étonnant. Une belle découverte à déguster, pourquoi pas, pendant les journées portes ouvertes de la distillerie vendredi et samedi prochains (15 et 16 décembre) de 10 heures à 18 heures. Il y aura sélection de foies-gras, truffes en chocolat à la poire Manguin d’Aline Géhant, idées-cocktails et idées-cadeaux ainsi que la présentation de sept accords fromages/spiritueux concoctés avec Josiane Déal, Meilleur Ouvrier de France fromager à Vaison-la-Romaine. Outre la William rouge, vous découvrirez d’autres nouveautés : Oli’gin, le gin distillé à l’olive et la liqueur de citron bergamote.

A lire : « Histoire des vins de France »

Histoire des vins de France, aux éditions de Borée - 226 pages, 34 euros
Histoire des vins de France, aux éditions de Borée – 226 pages, 34 euros

C’est un ouvrage original qui a été mis en rayons il y a quelques jours par les Éditions De Borée. Une « Histoire des vins de France » qui se lit comme un livre… d’Histoire avant d’être une somme de données techniques ou autres sur le vin. Du plus profond des âges à nos jours, Serge Pacaud, l’un des auteurs, est parti un peu partout en France chercher anecdotes et documents dans les moindres recoins des terroirs pour y raconter le vin entre les lignes de l’histoire de ces régions laissant à Pascal Goubert, le co-auteur, le soin de rédiger « l’avis du spécialiste » plus orienté sur les terroirs et les breuvages. L’iconographie est riche et intéressante et les professionnels rectifieront d’eux-mêmes quelques inexactitudes comme les vins des Baux-de-Provence annoncés en vins de pays.

Articles similaires

Aller au contenu principal