Décès d’Elie Wiesel – Alain Chouraqui : « un repère, un sage, une grande conscience »

Publié le 3 juillet 2016 à  1h04 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h19

Alain Chouraqui président-fondateur de la fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation (Photo Philippe Maillé)
Alain Chouraqui président-fondateur de la fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation (Photo Philippe Maillé)

Alain Chouraqui, le président-fondateur de la fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation exprime «son émotion, sa tristesse»:
«Élie Wiesel, par son témoignage et son humanisme, a su nourrir et nourrira toujours notre conscience, notre vigilance et notre responsabilité d’éclairer le présent et d’éduquer les générations. Il personnifiait pour le monde entier la mémoire de la Shoah et a su montrer l’universalité des leçons qu’elle offre à l’humanité pour mieux se connaître elle-même, dans les mécanismes du pire comme dans les capacités de résistance. Il craignait un oubli ou une banalisation de la Shoah qui gêneraient la transmission de ces leçons pour aujourd’hui. La transmission était essentielle pour lui, d’où son soutien enthousiaste à notre projet de Mémorial au camp des Milles, tourné vers la mémoire et l’éducation. D’autant plus qu’il voyait bien à nouveau monter les haines, l’antisémitisme, les racismes et les extrémismes. C’est d’ailleurs sa mobilisation contre les haines du présent qui lui ont valu le prix Nobel de la paix. Il nous manquera comme un repère, un sage, une grande conscience.»
DESTIMED

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