Boues rouges : Christian Estrosi soutient la position de l’Etat exprimée par le Premier ministre

Publié le 6 septembre 2016 à  9h00 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h17

Christian Estrosi président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur  (Photo Robert Poulain)
Christian Estrosi président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Photo Robert Poulain)

Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’est dit plus que surpris par les déclarations de la Ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, au sujet de l’usine Alteo de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône.
Indiquant dans un communiqué: «Je veux dire tout mon soutien à la décision prise par le Premier ministre, Manuel Valls, dès le mois de décembre 2015, et qu’il a eu raison de rappeler avec force ces derniers jours. L’usine Alteo de Gardanne représente 430 emplois directs avec 300 sous-traitants permanents sur le site, soit au total plus d’un millier d’emplois dans notre région. Plus que jamais je partage ce souci de préservation de l’emploi industriel qui doit être une priorité absolue. Comment imaginer un seul instant sacrifier plus d’un millier d’emplois sur l’autel de simples postures politiques ? Une telle légèreté sur les plateaux de télévision tranche avec le sérieux qui a prévalu lors de la décision, en conscience, du Premier ministre : trois années de travail, plus de 18 mois d’expertise, des investissements lourds engagés par l’entreprise et l’autorisation donnée pour 30 ans par le Conseil d’administration du Parc national des Calanques. La question environnementale est l’un des enjeux majeurs pour Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Et pourquoi ne pas dire les choses comme elles sont ? Je veux rappeler en effet que depuis le 1er janvier 2016, le rejet de boues rouges est totalement interdit. Les investissements engagés par Alteo visaient précisément à se mettre en conformité stricte avec une telle interdiction. L’État effectue des contrôles exigeants et nous y sommes particulièrement attentifs. Mais il est grand temps de mettre fin à ces postures faciles qui veulent faire de l’économie et de l’emploi, des ennemis de l’écologie
».

Articles similaires

Aller au contenu principal