Christophe Castaner (PS) : Nos cantines doivent être un lieu de partage, pas d’exclusion.

Publié le 27 août 2015 à  22h34 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h29

Christophe Castaner, candidat PS aux élections en régionales en Paca d’indiquer dans un communiqué: «Alors que des élus de droite veulent imposer le menu unique dans les cantines scolaires, en refusant les menus de substitution, je veux faire des cantines de la région un lieu de partage. Quand la droite extrême et l’extrême droite foulent aux pieds le pacte républicain prétendant agir au nom de la laïcité, ils ne font que renforcer une confusion malsaine dont notre société n’a pas besoin et veulent faire de nos écoles et de nos lycées un lieu de d’exclusion. Pour moi, candidat à la présidence de la Région, il n’est tout simplement pas tolérable que des jeunes n’aient pas accès à une nourriture de qualité et à une possibilité de choix qui n’exclut personne. Pour moi la vraie laïcité est celle qui offre à chaque jeune, à chaque enfant, l’accès à une nourriture saine et de qualité.
C’est pourquoi je veux défendre une politique régionale très claire dans les cantines des lycées et des CFA de Provence-Alpes-Côte-d’Azur qui n’opposera jamais le choix et la qualité. Il est aujourd’hui impératif que tous aient accès à une réelle qualité alimentaire. Je m’engage à ce que 100% des aliments soient issus de l’agriculture biologique ou de producteurs locaux. Nous savons le faire dans les Alpes-de-Haute-Provence, nous pourrons le faire demain pour notre Région. Deuxième engagement, garantir la liberté de choix à chacun de la façon la plus simple et la moins stigmatisante, en donnant la possibilité d’un menu sans viande de façon systématique afin d’offrir à tous la possibilité de bien se nourrir en toute liberté et en toute confiance. Nous n’avons pas à nous adapter aux choix religieux et personnel de chacun, mais nous devons les respecter. Je veux porter un vivre Responsable, qui respecte chacun et qui favorise une consommation responsable, saine, proche de nous et favorable à notre agriculture.»

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