Intervention d’Emmanuel Macron. Réaction de la sénatrice Sophie Joissains: « Des gestes significatifs ont été faits »

Publié le 11 décembre 2018 à  8h30 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  14h54

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Sophie Joissains, sénatrice des Bouches-du-Rhône, présidente de la Fédération UDI des Bouches-du-Rhône réagit dans un communiqué à la suite de l’intervention du Président de la République. Concernant les retraites, elle considère qu’ «il s’agit simplement, il faut bien le dire, d’un demi retour en arrière sur la mesure profondément injuste qui a frappé nos anciens.» Le SMIC, poursuit-elle, «c’est une excellente mesure». A propos des heures supplémentaires, «la défiscalisation est éminemment bienvenue. Cependant, la question du financement de ces mesures n’a pas été abordée, cette question est cruciale et interroge profondément. Elle interroge le sort des générations à venir. Nous attendons des réponses », insiste-t-elle. Précisant que : «Beaucoup de questions restent pendantes, le problème des agriculteurs, la fracture des territoires, la réelle et nécessaire décentralisation, la problématique des hôpitaux, celle cruciale des forces de l’ordre dont le budget ne permet pas le paiement des 24 millions d’heures supplémentaires que leur doit L’État, une réforme de la justice unanimement contestée par les avocats et les magistrats de France car considérée comme profondément attentatoire tant aux libertés individuelles qu’à la proximité, la considération essentielle des corps intermédiaires, les problèmes posés par l’opacité de Parcoursup pour nos étudiants etc… en fait, chacun s’interroge. S’agit-il de simples gestes permettant de stopper la crise ou d’un réel changement de cap ? Y a t il une véritable inversion de la logique du quinquennat, le dernier de cordée est il enfin devenu visible ? L’humain est il désormais au cœur des priorités ? Le système fiscal français est profondément lourd et injuste, le système de la représentation démocratique est devenu inadapté. Être élu Président pour cinq ans ne suffit pas pour avoir un quitus durant cinq ans.» Et de conclure : «Le Président de la République a parlé de larges concertations… a-t-il changé de vision et de méthode ?
Nous sommes dans l’attente
».

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