Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche : la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur soutient la petite pêche côtière en Méditerranée

Publié le 5 août 2014 à  18h36 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h39

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a participé, le mardi 22 juillet, au premier Comité Etat/Régions pour la mise en place du Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP). Présidé par Frédéric Cuvillier, Secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche, et Pierrick Massiot, Président de la Région Bretagne, Vice-Président de l’association des Régions de France, ce comité a validé les grandes orientations de la politique de la pêche et de l’aquaculture pour la période 2015-2020.
« Ce comité stratégique a permis de préciser avec l’Etat la gestion des mesures du Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche qui sera bientôt déléguée aux Régions. Notre présence à cette rencontre était importante pour défendre les besoins de la filière de la pêche en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et plus particulièrement de la petite pêche côtière qui représente, sur nos territoires, plus de 90 % de la flotte en activité. C’est une spécificité méditerranéenne. L’importance de la petite pêche côtière appelle à une mobilisation spécifique des fonds européens pour favoriser la compétitivité de ce secteur, la modernisation des navires et l’installation de jeunes pêcheurs et aquaculteurs » déclare Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Le fort ancrage territorial de la pêche côtière sur les rivages méditerranéens rend les démarches de développement local encouragées par l’Union Européenne particulièrement bien adaptées et intéressantes à reproduire » ajoute Mireille Peirano, Vice-présidente de la Région déléguée à la mer, à la pêche, au littoral, à l’agriculture et à la forêt, et Vice-présidente du Conseil maritime de façade Méditerranée, qui représentait la Région à l’occasion du comité. «Les groupes d’action locale pour la pêche et l’aquaculture doivent ainsi avoir un rôle déterminant pour cette nouvelle période de programmation, tant au niveau des entreprises directement concernées et de l’organisation de la filière qu’au niveau notamment des déclinaisons touristiques en développement autour de l’activité des pêcheurs côtiers professionnels.»

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