Intervention turque contre les Kurdes de Syrie: Bruno Gilles « La France ne doit pas être complice d’une trahison »

Publié le 11 octobre 2019 à  20h14 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h37

Plusieurs milliers de civils, de femmes, d’enfants fuient les combats et que plusieurs dizaines de morts sont à déplorer dans cette opération militaire turque à l’encontre des kurdes qui a démarré mercredi. Le sénateur des Bouches-du-Rhône, candidat à la mairie de Marseille déclare via un communiqué: «La France ne doit pas être complice d’une trahison. La France, L’Union européenne, l’Occident, nous avons tous été soulagés du soutien de l’allié kurde dans la lutte contre l’État islamique en Syrie et en Irak. Pourtant, grâce à ce qui pourrait être assimilé à un feu vert américain, la Turquie dispose du champ libre pour régler un conflit séculaire qui l’oppose à la minorité kurde. La France ne peut rester sans réagir face à ce drame humanitaire. L’agression de l’armée turque aura également des répercussions négatives sur la stabilité et la sécurité de toute la zone et porte un coup aux efforts internationaux de lutte contre le terrorisme islamique. Notre responsabilité est d’autant plus forte qu’en tant que partenaire de la Turquie dans l’Alliance atlantique (OTAN), il nous est impossible de cautionner l’attaque d’une force qui est notre principal partenaire dans la lutte pour la sécurité internationale. En ce sens, et comme l’avaient fait Jacques Chirac et François Hollande en leurs temps, il nous faut avoir le courage de porter sur le devant de la scène internationale, la consternation et l’indignation qui nous saisissent face à cette tragédie.»

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