La ville de Marseille conteste la décision du Préfet d’autoriser, en partie, la manifestation des gilets jaunes

Publié le 22 mars 2019 à  21h10 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h43

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)

Le Président de la CCI Marseille Provence, Jean-Luc Chauvin, a interpellé le Préfet de Région, Pierre Dartout, hier, en lui demandant d’interdire la prochaine manifestation des « gilets jaunes » dans sa globalité, prévue à Marseille, ce samedi 23 mars 2019. Dans un communiqué le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin indique avoir appuyé lui-même, «cette demande auprès représentant de l’État» et réclamé «d’interdire en totalité, ce nouvel épisode du mouvement des gilets jaunes, dans les rues de la ville, comme c’est le cas à Nice ou ailleurs.» Le maire de Marseille estime insuffisant de limiter, comme le Préfet l’a finalement choisi, le rassemblement prévu au seul périmètre compris entre le cours Pierre-Puget, boulevard Notre-Dame, le boulevard de la Corderie, la rue des Tyrans, la rue Neuve Sainte-Catherine, la rue de la Croix, le quai de Rive-Neuve, le cours Jean-Ballard et la rue Breteuil. Considérant , toujours dans le communiqué, que «les exactions conduites depuis le début du mouvement dans le centre-ville débordent largement de ce seul secteur et pénalisent lourdement l’ensemble de l’économie locale. L’exaspération des commerçants laisse, en outre, craindre des réactions de colère qu’il convient d’éviter aussi.» Le Préfet de Police, Olivier De Mazieres, a précisé qu’un dispositif de sécurité mobilisant les forces locales de la Direction départementale de la sécurité publique ainsi que des forces mobiles, sera à nouveau déployé ce samedi et complété par des envois de SMS pour prévenir les commerçants de la progression prévue par le cortège. Pour Jean-Claude Gaudin: «Ce dispositif ne saurait satisfaire ni le maire de Marseille ni le Président de la CCIMP. Trop coûteuses pour tous et dangereuses aux heures d’affluence, ces manifestations nuisent à l’économie et à l’attractivité de la deuxième ville de France. Elles doivent impérativement cesser dans les plus brefs délais.»

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