Abolition de la violence éducative: les députés FM Lambert et Maud Petit s’engagent

Publié le 16 janvier 2018 à  18h25 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h03

Le député François-Michel Lambert (Porte Parole UDE, groupe LREM) s’engage depuis près de 5 ans pour changer la loi française afin d’abolir la violence éducative ordinaire (violences par la fessée, la gifle, l’humiliation…) qu’il qualifie, dans un communiqué de «socle actuel de l’éducation de nos enfants».
«Frapper son enfant, c’est le marquer pour longtemps Crier sur son enfant, c’est le marquer pour longtemps Humilier son enfant, c’est le marquer pour longtemps. Ces mots, ces phrases doivent nous faire prendre conscience que nous ne pouvons plus laisser croire que la normalité de l’éducation de nos enfants consiste à utiliser la force brutale physique ou psychique sur nos enfants. Nous devons rentrer dans une société de la bientraitance, de l’éducation par le respect, l’écoute et l’échange. Or la France est l’un des derniers pays européens qui prend comme fondement la violence comme référence dans son système éducatif» déclare FM Lambert, porteur de l’amendement adopté en décembre 2016 pour abolir cette idée de la violence éducative (amendement qui sera annulé par Conseil Constitutionnel car adopté dans le cadre d’une loi inadapté, problème de forme, pas de fond). Ce mardi 16 janvier FM Lambert et Maud Petit du Modem s’associent à la campagne d’informations de la Fondation pour l’Enfance, campagne médiatique, notamment diffusée sur TF1, France Télévision, LCP et le groupe Canal. Au cours de ce mois de janvier, une proposition de loi sera déposée au bureau de l’Assemblée nationale, dans l’attente de son débat à venir (date non connue).

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