Les soldes d’hiver ne seront pas avancés d’une semaine

Publié le 28 décembre 2018 à  17h55 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h44

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Francis Palombi, le président de la Confédération des commerçants indépendants de France, avait réclamé l’avancement du début des soldes d’hiver 2019 à cause du mouvement des Gilets jaunes.
Ce vendredi 28 décembre, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé que les dates des soldes d’hiver 2019 resteront maintenues au 9 janvier. Un certain doute planait puisque Francis Palombi, le président de la Confédération des commerçants indépendants de France, avait réclamé leur avancement d’une semaine, au gouvernement ce mercredi. «J’ai rencontré la secrétaire d’État auprès de Bruno Le Maire, je lui ai suggéré que peut-être, ce serait bien de commencer les soldes au 2 janvier ou au 3 janvier», avait-t-il notamment expliqué au micro de franceinfo. Finalement, les soldes d’hiver débuteront bien le mercredi 9 janvier dans la plupart des départements français et dureront six semaines, soit jusqu’au mardi 19 février. Pour Francis Palombi, avancer le début des soldes d’hiver aurait permis aux commerçants financièrement touchés par les manifestations des gilets jaunes «de démarrer janvier dans des conditions pas trop catastrophiques, à la condition que les gilets jaunes ne soient pas à nouveau en mobilisation sur les ronds-points, à l’entrée des villes». Un avis pas forcément partagé par tous les commerçants, certains jugeant que des soldes plus précoces les auraient empêchés de vendre au juste prix des produits déjà non écoulés. En revanche, tout le monde s’accorde sur l’impact lié au mouvement des Gilets jaunes. D’après le gouvernement, le secteur du commerce a perdu 25% de chiffre d’affaires en décembre par rapport à la même période l’année dernière. Même coup dur pour l’hôtellerie avec 20% de réservations en moins. Depuis le début du mouvement, Bercy a reçu des demandes de placement en chômage partiel pour plus de 43 000 personnes. Finalement, la Banque de France prévoit 0,2 point de croissance en moins… le même impact que les grandes grèves de 1995.

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