Marseille : Christophe Masse (PS) dénonce « une inertie de la municipalité quant à son rôle de « Patron » de la police urbaine »

Publié le 12 août 2013 à  10h53 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h49

C’est avec « une grande émotion » que Christophe Masse (PS), candidat aux primaires socialistes dans la cité phocéenne, adresse ses « plus sincères condoléances à la famille et aux proches » du jeune étudiant de 22 ans qui a perdu la vie après avoir poignardé vendredi 9 août en se rendant à la gare Saint-Charles. « Si je me félicite du travail et de la rapidité des services de police de l’Etat, qui ont interpellé le meurtrier, je ne peux tolérer cette violence gratuite qui s’est emparée de Marseille. Rien ne remplace la perte d’un être. Rien ne pardonne un tel acte. Aujourd’hui, il nous faut, sans chicaneries ni surenchère politicienne, admettre que l’immobilisme et le laxisme de ces dix dernières années ont fait de Marseille une ville où règne un chaos de violence en tout genre : incivilités, menaces, vols, agressions, meurtres », pointe Christophe Masse. Et le candidat aux primaires socialistes d’estimer que « durant toutes ces années, Marseille a subi de plein fouet les baisses d’effectifs de policiers imposées par le gouvernement Sarkozy et, dans un même temps, une inertie de la municipalité quant à son rôle de « Patron » de la police urbaine, rajoutons à cela un taux de chômage dépassant la moyenne nationale, un aménagement du territoire à l’emporte-pièce et un abandon de toutes les structures qui font et tissent le lien social dans tous nos quartiers ». « Il est impératif aujourd’hui de faire face aux réalités : l’immobilisme et le laxisme du maire de Marseille et de ses adjoints est un état de fait, dénonce Christophe Masse. Si le gouvernement doit encore venir au chevet de Marseille comme il l’a déjà fait depuis un an sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur, le maire de Marseille ne doit pas se dédouaner de sa mission qui lui a été attribuée : garantir dans sa commune « le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique » par répression notamment. Il faut pour Marseille une vraie politique de sécurité et de répression : une police urbaine redimensionnée à l’échelle de la ville, formée et professionnelle. »

Articles similaires

Aller au contenu principal