Migrants esclaves en Libye des « opérations d’évacuation d’urgence » vont être menées

Publié le 30 novembre 2017 à  10h04 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h04

Des «opérations d’évacuation d’urgence vont être organisées pour des migrants victimes des trafiquants d’êtres humains en Libye», a annoncé Emmanuel Macron ce mercredi 29 novembre. La décision a été prise lors d’une réunion réunissant l’ONU, l’Union européenne, l’Union africaine et neuf pays, dont la France, à Abidjan (Côte d’Ivoire). Ces opérations doivent avoir lieu «dans les prochains jours ou semaines», selon le Président de la République. La réunion d’urgence dans laquelle cette décision a été prise réunissait, outre l’UE, l’Union africaine et l’ONU, neuf pays : la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Tchad, le Niger, la Libye, le Maroc et le Congo. Les dirigeants présents «ont décidé une action d’extrême urgence pour évacuer de Libye ceux qui veulent l’être», a expliqué Emmanuel Macron. «La Libye a réaffirmé son accord pour identifier les camps où des scènes de barbarie ont été identifiées. (…) Le président Sarraj a donné son accord pour qu’un accès puisse être assuré». L’UE, l’Union africaine et les Nations unies ont également convenu d’un «soutien accru à l’Office international des migrations pour aider au retour des Africains qui le souhaitent vers leur pays d’origine», dès les prochains jours. Les pays présents vont mettre en place «une coopération étroite» de leurs services de police et de renseignement «pour démanteler les réseaux et leur financement et interpeler les trafiquants». L’UE, l’ONU et l’Union africaine se sont engagées à geler les avoirs des trafiquants identifiés, et cette dernière va mettre en place une commission d’enquête. Enfin, les participants veulent aussi mettre en place une communication destinée aux Africains, pour «dénoncer la traite des humains en Libye» et «décourager ceux qui cèdent aux sirènes des passeurs».

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