Prime à l’achat de véhicules électriques : le Département des Bouches-du-Rhône supprime le plafond du nombre de dossiers annuels fixé à 1 000

Publié le 23 mai 2019 à  23h01 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h41

Martine Vassal, présidente du Département des Bouches-du-Rhône annonce dans un communiqué: « En octobre 2018, j’ai souhaité lancer un Agenda environnemental inédit, commun au Département des Bouches-du-Rhône et à la Métropole Aix-Marseille-Provence. Je prenais alors des engagements forts avec la ferme intention d’agir, sur les 5 prochaines années, pour améliorer la qualité de l’air de notre territoire, mieux protéger nos espaces naturels et notre biodiversité et accompagner les Provençaux vers un changement de comportements. L’une des mesures-phare de cet Agenda, la prime de 5000€ en faveur de l’acquisition d’un véhicule électrique, connaît aujourd’hui un succès qui dépasse toutes nos attentes : seulement 6 mois après le lancement du dispositif, le plafond de 1 000 dossiers annuels qui avait été fixé est déjà dépassé et les ventes de véhicules électriques dans le département ont triplé ! Au regard de la crise du pouvoir d’achat que connaissent nos concitoyens, et qui conduit chaque samedi, depuis novembre, une partie de la France dans la rue, je peux comprendre le succès qu’elle rencontre. Face à l’adoption par le Parlement d’un amendement à la Loi d’orientation des mobilités mettant fin en 2040 à la vente de véhicules thermiques et aux difficultés des foyers à s’inscrire dans le cadre de la trajectoire de transition écologique fixée par le Gouvernement, j’ai décidé d’aller plus loin. Aller plus loin, c’est passer la seconde pour accompagner l’ensemble des Provençaux à modifier leurs comportements tout en préservant leur pouvoir d’achat. J’ai ainsi pris la décision de supprimer le plafond du nombre de dossiers annuels fixé initialement afin que toutes les demandes qui répondent aux critères d’éligibilité pour l’achat d’un véhicule électrique soient prises en charge par le Département. Dans le domaine de l’écologie, comme dans d’autres, parler c’est bien, mais agir, c’est mieux».

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