Réaction de Christophe Masse (PS) à la suite de la démission du gouvernement Valls

Publié le 26 août 2014 à  13h17 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h39

Christophe Masse (PS) de réagir à la suite de la démission du gouvernement Valls de déclarer dans un communiqué: «Il est normal que le président de la République et le Premier ministre réagissent avec fermeté aux dérapages de ministres en annonçant la démission du gouvernement. Le couple exécutif a frappé fort et montre ainsi sa détermination en posant un acte d’autorité. Il faut arrêter de marquer des buts contre son camp comme l’ont fait certains ministres à la fronde surdimensionnée. Quand l’on fait partie d’une équipe gouvernementale, il n’y a pas de place pour se désolidariser. On doit parler autour d’une table, débattre évidemment, et tout faire pour faire gagner la ligne définie par le Président et son Premier ministre. On ne doit pas servir une ambition personnelle, comme le fait Arnaud Montebourg. Ou applaudir les phrases provocatrices, je pense donc aussi à Benoît Hamon. Être ministre, c’est être à l’écoute et au service des Français. Pas de sa propre ambition en prenant une posture démagogique, cela ne veut pas dire avoir le petit doigt sur la couture de la marinière. Le débat existe et chacun doit apporter son expertise et sa vision pour faire de la France une Nation forte et respectée. On ne peut commencer à se projeter sur 2017. La rentrée est difficile avec un chômage en hausse et une croissance en berne. Ne rajoutons pas de l’huile sur le feu par des comportements égoïstes et existentialistes. Les tactiques personnelles, ça suffit. Cela fait deux ans qu’Arnaud Montebourg menaçait de démissionner, dans le genre : Retenez-moi ou je m’en vais. Eh bien, aujourd’hui, il s’en va mais cela ne relève pas de son propre choix. Il n’y a qu’une seule priorité : la France et pas les ambitions personnelles. Les Français ne veulent pas d’effets de manche. Derrière le futur nouveau gouvernement, nous devons rester déterminés pour reprendre le chemin de l’emploi et de la croissance. Contraintes budgétaires et croissance ne sont pas antinomiques. On ne peut repartir comme avant et distribuer un argent que l’on n’a pas pour creuser les déficits. On ne peut pas vivre à crédit, soyons responsables et réformons. Le rapport Gallois, le pacte de responsabilité, le virage social-démocrate : tout cela va porter ses fruits dans les mois à venir afin de relancer la compétitivité des entreprises, dynamiser leurs investissements, l’emploi et, in fine, le pouvoir d’achat. Mais aujourd’hui, il faut engranger avant de redistribuer. Soyons unis derrière le nouveau gouvernement, il n’y a plus de temps à perdre pour redresser la France. L’ambition de la France plutôt que les ambitions personnelles.

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