Réaction de Roland Blum sur l’avenir des Zones Franches Urbaines

Publié le 15 janvier 2014 à  22h52 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h44

Roland Blum, premier adjoint au maire de Marseille, délégué à l’Expansion Economique et développement du Port et aux Technopoles Zones Franches Urbaines estime dans un communiqué : « La loi adoptée le 29 décembre 2013 prévoit de fiscaliser les activités hors Zone Franche des entreprises implantées en ZFU alors que jusqu’à présent il suffisait d’employer un salarié à temps complet ou de réaliser 25 % de son chiffre d’affaires en ZFU pour bénéficier des exonérations fiscales. Le texte semble être passé inaperçu mais peut avoir des conséquences désastreuses sur le plan économique et inciter beaucoup d’entreprises à quitter les ZFU. Cette décision scandaleuse est le meilleur moyen de fusiller les Zones Franches Urbaines, véritable outil de développement économique, social et urbain qui ont fait preuve de leur efficacité depuis 1997. »
Il tient à rappeler qu’à Marseille, « plus de 13 000 emplois ont été créés et 3 600 nouvelles entreprises se sont installées depuis le démarrage du dispositif conçu par Jean-Claude Gaudin alors qu’il était ministre de la Ville, en 1996. Valérie Boyer a interpellé le Gouvernement à ce sujet à l’Assemblée Nationale et j’ai récemment interpellé François Lamy, ministre délégué à la Ville, sur la nécessité de proroger les Zones Franches au-delà du 31 décembre 2014. »
Roland Blum se félicite donc « de l’avis rendu ce jour par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) qui préconise la prolongation des ZFU, ainsi que la modification du dispositif, notamment en abaissant le taux obligatoire d’embauche locale à un taux de 25% ou de 30%. Dans un contexte économique difficile, j’espère que le Gouvernement tiendra compte de cette recommandation car il ne doit pas prendre le risque de se priver d’un dispositif qui a démontré sa pertinence et son efficacité. Car s’ils permettent l’accès à l’emploi de personnes en rupture avec le marché du travail, les emplois francs mis en place par ce même Gouvernement ne sont pas suffisants pour faire revenir des entreprises génératrices d’emplois dans les quartiers défavorisés. Aussi, j’ai proposé d’aller plus loin en instaurant à Marseille de nouvelles Zones Franches sur deux secteurs prioritaires pour le développement de l’emploi : – l’Hyper centre-ville au-delà du périmètre d’Euroméditerranée – les quartiers Est de la Vallée de l’Huveaune. »

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