Réaction du Medef Paca à la suite du discours de politique générale du Premier ministre

Publié le 8 avril 2014 à  20h24 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h42

Le Medef Paca salue l’ambition de compétitivité pour la France formulée par le Premier ministre lors de son discours de politique générale et partage son souhait de retrouver le chemin de la croissance et de l’emploi par une baisse conjuguée du coût du travail, des prélèvements obligatoires sur les entreprises et des déficits publics. Néanmoins, compte tenu de la situation de l’économie française, les propositions exprimées par Manuel Valls doivent se traduire par des réformes concrètes et rapidement.

Nombre des mesures égrenées aujourd’hui par le Premier ministre au cours de son discours de politique générale étaient déjà connues : qu’il s’agisse de la réduction du coût du travail, de la lutte contre les déficits publics ou encore de la rationalisation de la carte territoriale. Cependant, le MEDEF PACA se réjouit de l’ampleur des propositions formulées par le nouveau Premier ministre et des orientations prises en faveur des entreprises.

Ainsi, le Medef Paca se félicite notamment de la proposition d’abaisser l’impôt sur les sociétés à 28%, bien que l’horizon fixé à 2020 apparaisse trop lointain. De surcroît, dans une optique de diminution du coût du travail, les propositions d’aboutir à un SMIC à zéro charge ainsi que la réduction de 1,8 point des cotisations familiales sur les salaires supérieurs à trois fois et demi le SMIC doivent être accueillies favorablement. Néanmoins, de telles orientations ne permettront pas de renforcer durablement la compétitivité de notre économie. Il convient, pour ce faire, de mettre résolument l’accent sur les emplois qualifiés, les plus exposés à la compétition internationale.

En plus de ces mesures s’inscrivant dans l’esprit du Pacte de responsabilité, le Medef Paca salue la proposition du Premier ministre de supprimer les conseillers généraux et la clause de compétence générale, synonyme d’enchevêtrement des compétences et de gaspillage des deniers publics. Surtout, le souhait de réduire de moitié le nombre de régions d’ici à 2017 trouve un écho favorable auprès de notre organisation, soucieuse de rationaliser les dépenses de l’État.

Jean-Luc Monteil, président du Medef Paca, déclare : « Les propositions du Premier ministre qui appellent à une plus grande compétitivité de notre économie et à une rationalisation des dépenses publiques vont incontestablement dans le bon sens. Néanmoins, ces paroles doivent se concrétiser par des réformes ambitieuses, à l’aune de la situation critique que traverse notre pays. Sur le plan régional, le regroupement des régions devra être réalisé en concertation avec l’ensemble des acteurs qui les composent. Dès lors, pourquoi ne pas imaginer une grande région Pacac, Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse ? ».

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