Rugby : le RCT signe un bail avec l’Allianz-Riviera

Publié le 28 août 2013 à  10h19 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h48

On le sait, affirmer l’identité régionale du Rugby Club Toulonnais (RCT), champion d’Europe en titre et leader invaincu après deux journées du Top 14, est l’un des vœux le plus cher du président Mourad Boudjellal. Depuis sa remontée parmi l’élite en 2008, le club « rouge et noir » a ainsi régulièrement délocalisé certaines de ses grandes affiches au stade Vélodrome de Marseille. Ce sera encore le cas cette année avec la réception du Stade Toulousain, le 29 mars 2014, dans l’enceinte du boulevard Michelet.
Mais voilà que désormais le bouillant président varois ne regarde plus simplement vers l’ouest de la région mais aussi vers l’est en direction de Nice où s’achève actuellement la construction de l’Allianz-Riviera, une enceinte d’environ 35 000 places édifiée dans la perspective de l’Euro 2016 qui se déroulera en France. Un stade qui accueillera d’ici quelques semaines toutes les rencontres à domicile de l’OGC Nice, pensionnaire de la Ligue 1. Le RCT y disputera trois rencontres cette saison : la réception de Clermont le 5 octobre et celle des Gallois de Cardiff en H-Cup le 11 janvier 2014, ainsi qu’une troisième rencontre qui pourrait être celle face au Stade Français programmée le 3 mai 2014 pour la clôture de la saison régulière.
Et il ne s’agira pas d’un épiphénomène puisque, comme l’a révélé Mourad Boudjellal ce lundi 26 août lors d’une visite des installations azuréennes, le RCT disputera neuf rencontres au cours des trois prochaines saisons dans l’enceinte située dans le quartier de Saint-Isidore.
Seul club du Top 14 capable de remplir une enceinte située dans un autre département que le sien, le club au brin de muguet s’attaque là à un nouveau défi. Car ce n’est plus seulement 67 km (la distance entre Toulon et Marseille) que devra parcourir le public de Mayol pour suivre ses favoris mais plus du double, 152 km, la distance séparant le port du levant de la capitale azuréenne. Reste que Nice est aussi une ville au passé rugbystique prestigieux (le RRC Nice fut finaliste du championnat de France en 1983 et vainqueur du Challenge Yves du Manoir en 1985), et l’engouement populaire pourrait être au rendez-vous au sein d’un public azuréen sevré de haut niveau depuis de longues années (le RRCN, devenu le Stade Niçois, n’évolue plus aujourd’hui qu’en Fédérale 3, cinquième échelon de la hiérarchie nationale).

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