SNCM : l’État doit prendre sans délai ses responsabilités

Publié le 28 juin 2014 à  19h40 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h41

Ce matin le président de MPM, Guy Teissier(UMP), Valérie Boyer (UMP), Samia Ghali(PS), Patrick Mennucci (PS) et Isabelle Pasquet (FG) rencontraient à leur demande le préfet Michel Cadot.

Suite à la proposition du président Teissier, le conseil communautaire de MPM a voté à l’unanimité (à l’exception des élus FN) le principe d’une demande d’audience auprès du Premier ministre. Le président et les parlementaires, députés et sénateurs, porte-parole de leurs collègues élus ont insisté auprès du Préfet Cadot sur la nécessité pour l’État de tenir ses engagements.

Au moment où l’État intervient au plus haut niveau et de manière très insistante sur l’avenir d’Alstom dans lequel il ne détient aucune participation, les élus s’étonnent et s’indignent de l’absence de réaction de l’État dans le dossier de la SNCM, compagnie dont il détient 25% du capital.
L’avenir de la compagnie est pourtant crucial :
– pour la desserte de la Corse
– pour les 2 600 salariés de l’entreprise
– pour les milliers d’emplois indirects dans les entreprises de sous-traitance : manutention, services aux navires, réparation navale, Grand port maritime de Marseille.
En dépit de la demande d’audience du président Teissier d’être reçu avec ses collègues élus par le Premier ministre et des relances faites, l’État reste muet.
La SNCM et ses sous-traitants, facteurs non négligeables de la vitalité du tissu économique local, ne peuvent attendre plus longtemps.
Au terme de la réunion de ce matin, le Préfet Cadot s’est engagé à prendre contact avec le Premier ministre de manière à apporter des mesures d’apaisement à l’ensemble des salariés de la filière portuaire.

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