Top 14 : le RCT s’offre le bonus face au Racing-Métro 92 (41-14)

Publié le 24 août 2013 à  13h58 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h48

Entre le champion d’Europe en titre et le nouveau ténor du Top 14, fort d’un recrutement XXL et désormais drivé par le duo d’entraîneurs, Laurent Labit et Laurent Travers, champion de France en titre aux manettes du Castres Olympique, on s’attendait à un affrontement galactique ce vendredi 23 août sur la pelouse de Mayol en match avancé de la 2e journée du championnat de France. Mais si choc de titans il y a eu entre le RCT et le Racing-Métro 92, il n’a duré qu’une mi-temps, le temps pour les Franciliens de démontrer que lorsque la mayonnaise aura pris ils seront bel et bien un sérieux prétendant au Bouclier au Brennus. A seulement sept points des « rouge et noir » à la pause (13-6), un avantage qu’on pouvait même trouver flatteur pour les Toulonnais au vu de la physionomie de ce premier acte, les « Ciel et Blanc » ont ensuite complétement craqué. Comme il en avait pris l’habitude la saison passée, le RCT a alors passé la vitesse supérieure en s’appuyant sur une cohésion bien plus importante (une seule recrue, le talonneur Benjamin Noirot, alignée au coup d’envoi). Au final, les « rouge et noir » se sont ainsi offert une victoire sans appel (41-14) ponctuée de cinq essais (deux de l’ailier samoan David Smith, et des réalisations de Sébastien Tillous-Borde, Jocelino Suta et Matt Giteau) et un 100% au pied de Jonny Wilkinson (16 points, 1 pénalité, 1 drop et 5 transformations). En face les Racingmen n’ont pu répliquer que par un essai de Virgile Lacombe à l’ultime seconde et 3 pénalités de leur nouvelle star irlandaise Jonathan Sexton.
Un succès qui marque les esprits et qui a le goût d’une double revanche pour les « rouge et noir » : le Racing était la dernière équipe à s’être imposée à Mayol (19-15) le 6 janvier dernier, alors que le duo Laurent Labit et Laurent Travers aux commandes de Castres avait privé les Toulonnais du Bouclier de Brennus le 1er juin au stade de France (19-14). Seule ombre au tableau : le carton rouge reçu par le pilier italien Martin Castrogiovanni expulsé à une minute de la fin, tout comme le Parisien Karim Ghezzal, pour avoir été à l’origine d’une « générale ».

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