UPE13: « Il y a urgence pour la SNCM »

Publié le 5 mai 2015 à  19h47 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  15h31

«L’avenir de la SNCM, et plus largement l’avenir et la crédibilité de notre port, se jouent dans les prochaines heures sinon dans les prochains jours à travers la décision du Tribunal de Commerce de Marseille», s’inquiète l’UPE13 dans un communiqué.«Il est temps, souligne l’organisation patronale, que se lèvent les incertitudes suicidaires nées des valses hésitations ou des pseudo stratégies individuelles et que chacun prenne la pleine mesure de ses responsabilités face à l’intérêt de tous».
Et d’insister: «Marseille et la Provence ne peuvent plus accepter en effet les menaces récurrentes qui pèsent sur le port, sur leur image et sur l’activité de nos entreprises, qu’elles soient grandes ou petites, qu’elles soient leaders mondiaux ou TPE PME, qu’il s’agisse de sous-traitants, de professionnels ou de clients du port -acteurs du monde de la croisière et de la réparation navale, transporteurs routiers, artisans, commerçants, hôteliers, restaurateurs …» Avançant: «A la veille de la saison estivale, Marseille et la Provence ne peuvent plus accepter que, régulièrement, tous les efforts consentis et toutes les améliorations constatées au fil de ces dernières années soient réduits à néant». Il est avancé: l’UPE 13 et le monde économique tout entier lancent un appel solennel :
-A l’État et à l’Europe en premier lieu, pour qu’ils prennent leurs responsabilités et adoptent enfin une décision claire sur ce dossier afin de ne pas hypothéquer la croissance de notre territoire et le développement de l’emploi;
-Aux repreneurs, aux salariés et aux acteurs concernés, pour construire, enfin aussi un nouveau modèle économique, loin des postures dogmatiques et des conservatismes, en phase avec les potentialités des marchés (desserte Corse / Continent et ouverture à l’international) et avec l’intérêt général.
Pour Jean-Luc Chauvin, président de l’UPE 13 :«Il y a urgence à en finir avec les mauvais choix successifs de ces 40 dernières années et avec les atermoiements parfois complices, des uns et des autres, dans la gestion de ce dossier. Il y a urgence à trouver enfin de vraies solutions, à offrir une réelle fiabilité et une vision ambitieuse et moderne à notre port comme à l’ensemble de l’économie de Marseille et de la Provence.»

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