Une signature cérébrale prédictive de la vulnérabilité aux addictions

Publié le 5 avril 2021 à  10h30 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h21

Une équipe de neurobiologistes à l’Institut de neurosciences de la Timone (CNRS/Aix-Marseille Université) vient de montrer qu’elle pouvait prédire, au sein d’une population de rats, lesquels vont devenir «accros» à la cocaïne. Un des critères déterminant l’addiction chez le rat est la recherche compulsive d’une drogue malgré ses conséquences négatives. Les scientifiques ont ainsi observé une activité anormale dans une région spécifique du cerveau, le noyau subthalamique, uniquement chez les individus futurs «accros», et ce avant qu’ils ne soient exposés à une «punition» associée à la recherche de drogue. Ces résultats, qui viennent d’être publiés en ligne sur le site des PNAS, indiquent également qu’il est possible de réduire, chez le rat, ce comportement de recherche compulsive de cocaïne en stimulant le noyau subthalamique, confirmant son intérêt comme cible dans le traitement de l’addiction.

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