Municipales à Marseille. Yannick Ohanessian, tête de liste Printemps Marseillais dans les 11/12 et ses colistiers déposent un recours devant le tribunal administratif et déposent une plainte avec constitution de partie civile

Publié le 7 juillet 2020 à  8h00 - Dernière mise à  jour le 1 décembre 2022 à  12h26

Yannick Ohanessian, tête de liste Printemps Marseillais dans le 6e secteur ©Destimed
Yannick Ohanessian, tête de liste Printemps Marseillais dans le 6e secteur ©Destimed

Yannick Ohanessian, tête de liste Printemps Marseillais dans le 6e secteur déclare dans un communiqué: «Lors des élections municipales à Marseille, les 15 mars et 28 juin dernier, dans le 11e et 12e, le débat politique a laissé place à un hiver démocratique. En effet, alors que nous nous sommes engagés dans cette campagne électorale avec mes colistiers et l’ensemble des militants du Printemps Marseillais dans le but de convaincre sur un projet et sur une campagne digne, sincère et loyale, nous n’aurions jamais imaginé vivre une élection aussi dure et frappée d’autant d’irrégularités. Les habitants des 11e et 12e arrondissements ont été privés d’un choix républicain sincère. Nous refusons que le 6e secteur soit une zone de non droit électoral. Les conditions dans lesquelles se sont déroulées l’élection municipale dans le 6e secteur n’ont absolument pas été conformes au cadre attendu pour le déroulement du scrutin. Comme vous le savez, le jeu de la démocratie est garanti par un certain nombre de règles techniques qui vise à garantir la sincérité du scrutin et prévenir les fraudes. Compte-tenu du climat délétère incompatible avec l’ordre public et donc avec les principes mêmes de la démocratie à l’occasion des scrutins municipaux des 15 mars et 28 juin 2020, compte-tenu des transgressions systématiques aux nombreuses règles de fond et de forme qui garantissent la sincérité du scrutin, nous déposons ce jour, avec mes cinq colistiers qui m’accompagneront au conseil d’arrondissements, un recours devant le tribunal administratif. Parallèlement, toutes ces conditions sont constitutives d’infraction pénale. Pour ces faits là, comme nous le permettent un certain nombre de dispositions pénales du code électoral, nous déposons ce jour une plainte avec constitution de partie civile afin qu’il y ait des investigations. Outre les éléments de la presse, nous apportons de nouveaux éléments que nous laissons à l’appréciation de la justice. Nous aurions évidemment préféré ne pas en arriver là. Mais nous nous sommes engagés au Printemps Marseillais pour servir l’intérêt général et porter la voix du plus grand nombre et nous nous devons, nous vous devons, de tout faire pour respecter cette promesse. Il appartient désormais à la justice de se prononcer sur ce qui s’apparente, pour nous, à un déni de démocratie. J’ai toute confiance en elle pour faire toute la lumière sur cette affaire.»

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