Publié le 15 juillet 2018 à 9h00 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h54
C’est un superbe 14 juillet que Marseille vient de connaître, d’abord avec le défilé militaire, ce moment où la Nation se retrouve autour de son armée et, plus largement, autour de ses forces de sécurité. Puis, vient le soir, invitation à la fête. L’occasion de se retrouver en famille, entre amis, pour ne former qu’un dans sa diversité. Et c’est peu dire qu’ils étaient nombreux à venir célébrer « l’Amour » inscrit dans MP2018 à l’occasion d’un somptueux feu d’artifice. Orchestré par la société italienne Panzera, ce spectacle pyrotechnique grandiose (2 600 kg de masse de matière active pour plus de 9 600 artifices) a embrasé les cœurs et le ciel marseillais entre le Vieux-Port et le Fort d’Entrecasteaux. Et puis comment ne pas espérer que cette année, exceptionnellement, la fête nationale durera deux jours. Que la campagne de Russie, pour une fois, sera synonyme de Victoire. D’autant que, si cela est le cas, la gloire sera au rendez-vous tant le péril est grand face à une équipe de Croatie qui, tout au long de la compétition a montré ses qualités techniques et sa valeur morale. De la joie, de l’émerveillement et de l’espoir donc. Mais point d’artifice. Depuis 2016, Nice, nous avons perdu notre âme d’enfant, le souvenir des victimes de la promenade des Anglais et, avec lui celui de toutes les victimes. Et, elles deviennent des lumières qui éclairent les ténèbres.
Michel CAIRE