Publié le 14 janvier 2019 à 11h17 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h46
La nouvelle édition du Phare de l’Entrepreneuriat, le 12 mars 2019 au Parc Chanot à Marseille promet quelques nouveautés, parmi lesquelles la tenue d’un village de start-up. Mais l’événement est surtout reconnu pour son concours euro-méditerranéen de la création d’entreprise, auquel toutes les entreprises de moins de 2 ans peuvent participer… Dead line : ce 21 janvier.
Plus que quelques jours pour candidater… La date butoir du concours organisé dans le cadre du Phare de l’entrepreneuriat, c’est effectivement le 21 janvier. Et la feuille de route pour y répondre présent est assez large, rappelle Arnaud Bouguet, responsable de l’événement, organisé par Accede Provence Entrepreneurs, association de Kedge Business School Marseille. «Le concours s’adresse à toute entreprise de moins de deux ans, issue de tous secteurs, portant des projets plus ou moins aboutis… » Il est à noter que contrairement aux concours habituels, celui du « Phare » voit ses catégories se dessiner à l’étude des candidatures. «Nous les refaisons chaque année en tenant compte de la typologie de ceux qui participent. Nous travaillons avec nos partenaires en ce sens». De façon non exhaustive, ils ont pour nom thecamp, Incubateur Marseille Innovation, CCIMarseille Provence, Région Sud, ville de Marseille, UPE13, Crédit Agricole, Cap Innovation… Bref, dans ce concours, on ne cherche pas à faire entrer les dirigeants dans des cases. Ces catégories seront cette année encore au nombre de quatre, auxquelles s’ajoute un prix du public. Bien sûr, vues les thématiques, actuelles s’il en est, dans lesquelles s’illustrent les candidats, il y a forcément des constantes. «Certaines start-up sont plus sur l’innovation numérique, les problématiques RSE, telles l’environnemental ou l’humain…»
60 000€ de dotations
Pour passer les étapes de la sélection, il faut déjà bien entendu respecter la procédure du concours et rendre les documents appropriés. «Les dossiers passent au crible du jury, qui se livre à des annotations et à des suggestions pour chaque participation au concours. Chacun repart avec des préconisations, même s’il n’est pas choisi». Enfin, une dernière phase de sélection s’opèrera mi-février en vue de la finale. Le jour J, à savoir le 12 mars, seuls les 12 meilleurs s’apprêteront à pitcher, ce tout au long de la matinée. «Il y a en principe trois candidats pour chacune des quatre catégories. Les prix, quant à eux, sont remis à la fin de la journée». Soit 60 000€ à se partager. « Il s’agit non seulement de dotations financières mais aussi d’accompagnement, ce pour développer ces entreprises lauréates et les faire évoluer». Et la formule fait mouche. L’an dernier Accede Provence Entrepreneurs avait dénombré quelque 300 candidats, venus principalement de Provence-Alpes-Côte d’Azur mais aussi du reste de la France. Cette année, les compteurs pourraient bien exploser : «Au bout d’une semaine de lancement du concours, le 26 novembre dernier, il y avait déjà près de 150 entreprises inscrites», évalue Arnaud Bouguet, se félicitant de la popularité croissante de l’événement.
De belles success stories
Il faut dire, parmi les anciens lauréats, l’association compte quelques belles success stories. Comme par exemple celle du Pot Commun, cagnotte en ligne rachetée par un établissement bancaire qui a pour le moins pignon sur rue, la BPCE. Autre start-up qui cartonne, On Tracks présente au CES de Las Vegas ces derniers jours, pour y recevoir un «CES Innovation Award»… Sa solution ? Un système de navigation intuitif et connecté, communiquant avec l’utilisateur par effet de vibration. Un système qui peut séduire plusieurs marchés, de celui des sports en extérieur type randonnée ou VTT à celui du monde professionnel, notamment lorsqu’il s’agit d’opérer à l’extérieur sur des zones sensibles… Arnaud Bouguet évoque aussi Mon Grillon, proposant on line de la farine et des aliments à base de grillon… comme son nom l’indique. Enfin l’année dernière, Sabine Ferrero, fondatrice de Payrfect, a figuré parmi les lauréats avec une solution digitale prometteuse, permettant de traquer les erreurs sur un bulletin de paie…
Casser les codes
Bref, le Phare voit passer des dirigeants qui ont largement fait leur place dans le tissu économique… et sur la toile. C’est aussi le cas des intervenants qui participeront au cycle des tables rondes le 12 mars prochain. «Je suis plutôt fier de compter sur la présence de Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français et élu tout dernièrement jeune entrepreneur préféré des Français (barème BVA, NDLR). Il tiendra seul une conférence», se félicite Arnaud Bouguet. La thématique des tables rondes, quant à elles, reflètera les problématiques actuelles : économie locale, transition écologique, intelligence artificielle… Ou encore, France-Afrique Connexion, «puisque l’on débattra aussi de l’importance d’impulser des synergies entre les deux rives ». Ainsi, 1 500 personnes sont attendues pour ce 21e Phare, ce avec une formule revisitée. En effet, pour cette édition, un village d’entrepreneurs est mis en place. Il constitue l’une des nouveautés estampillées 2019. «Et pour le soir, nous allons proposer un grand événement, avec des animations», précise Arnaud Bouguet. L’objectif étant de casser les codes, créer des synergies.
Carole PAYRAU
Plus d’info et inscriptions : le-phare-entrepreneuriat.com
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